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Métal au Kil Sin
sujet ouvert
 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Merakih 29 Jayar 816 à 16h09
 
La taverne Hellsong ne payait pas spécialement de mine. Les gens ne se pressaient généralement pas à son entrée, pas plus qu'ils ne faisaient un détours pour l'éviter. Les deux grandes salles qui composaient l'ensemble n’avaient rien de particulier, si ce n'est, peut-être, la large estrade dans la seconde. Les murs de celle ci avaient étés renforcés, le centre de la pièce soigneusement vidé de tout meuble et, un regard attentif aurait remarqué l'installation électrique plus soignée que dans la plupart des lieux, et centrée sur la scène.

Les salles de débat étaient communes mais... il manquait de quoi s'installer ici. Des tables dans un coin, et dans la salle où était installé le bar mais peu de chaises.

Non, ce n'était pas simplement pour parler ou boire qu'on venait ici -même si la bière était bonne. Si, certains soirs des krolannes chevelus, barbus, bottes ferrées et vêtus de cuir noir et de piques s'y entassaient ce n'était pas non plus pour jouer aux cartes.

Non, c'était pour la musique. Parce que Markys Swar le propriétaire avait largement ouvert ses portes depuis une dizaine d'années à ceux prêts à vibrer au son des guitares et des batteries. Un style qui commençait alors à prendre de l’essor et que certains voyaient d'un mauvais oeil. Le métal... Un genre qui selon ses détracteurs ne passait rien. Ne faisait qu'imiter stupidement la pseudo musique darienne, et encourageaient la violence chez leurs adeptes. Ces critiques n'avaient eut pour seul effet que d'augmenter sa popularité chez les jeunes kilsinites.


Ce n'était pas la première fois qu'elle venait ici. La musique n 'y était pas mauvaise, voir même.. franchement bonne. La plupart de ceux qui y passaient savaient ce que signifier jouer. Leur style était bien plus.. harmonique que celui auquel elle était habituée. Ils avaient plus tendance à aller chercher une certaine mélodie que ceux de chez elle. Le tempo étaient souvent un peu plus posé, ce qui restait tout relatif, moins agressifs aussi... Mais sur certains points, putentraille, ça ils savaient jouer ! Ca lui remuait le cœur d'entendre ça. Bordel c'que ça lui manquait.

C'est pour ça qu'elle avait fini par se décider. Et qu'Yloyse avait abordé quelques temps auparavant l'un des groupes. Pas des débutants, loin de là. Ils avaient eu du succès ce soir là. Ils en avaient toujours. Mais elle savait aussi ce qu'elle voulait, et ce qu'elle valait. Convaincre l'homme qui gardait la pièce où les musiciens se reposaient de la laisser passer n'avait pas été très dur. C'est les convaincre de lui laisser une chance qui l'avait été.

Elle n'avait pas été tendre, ils ne l'avaient pas été non plus. Mais, amusés par le toupet de cette fille qui venait expliquer que leur chanteur n'était pas toujours juste, et qu'elle pouvait arranger ça, ils lui avaient finalement proposé de leur faire une démonstration improvisée de ce qu'elle savait faire à la fermeture. L'occasion qu'elle espérait. Quand elle était redescendue de la scène, ils lui avaient souhaité la bienvenue avec eux.

Alors ce soir, Yloyse renouait avec la scène. Elle n'avait pas les cheveux longs, certes, mais pour le reste, elle se savait dans son élément. Et, bordel, elle allait leur montrer ce que c'était chanter et entraîner un public avec elle.




Les premières notes s’élèvent. Yeux à demi fermés, elle lève le micro, et se laisse porter par la musique, laissant son corps suivre le rythme.

Le son ralenti, elle reouvre les yeux, braquant son regard sur le public et laissa sa voix s’élever.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Merakih 29 Jayar 816 à 18h54
 
Dès les premiers éclats de voix, le Chapeau se releva soudainement sur un regard perçant. Tiré de sa rêverie, son propriétaire leva le nez vers la scène. C'était bien ce qui lui semblait : c'était bien elle.

La table sur laquelle il était assis, adossé à une colonne, avait été repoussée dans un coin de la salle de jeux pour faire de la place devant l'estrade. C'était seulement sa deuxième fois ici, et ce qui l'y avait conduit, pour une fois, n'était ni apprêté ni parfumé. Les rythmes déchainés qui se faisaient entendre depuis la rue l'avaient amené à entrer dans la taverne, guidé par une vive curiosité qui s'était muée en intérêt sérieux.

Depuis le début de la soirée, il s'était mis dans un coin, décortiquant la musique, analysant le jeu de chacun des instruments qui construisait le groupe.

Lorsqu'il entendit l'artisane, un sourire malin lui tira les lèvres, et il se leva pour rejoindre l'audience. Chemin faisant, il lança quelques regards intenses autour de lui, accompagnés de hochements de têtes et de sourires assurés. Il y eut un léger mouvement de foule ; bientôt tous s'étaient levés des quelques tables qui restaient occupées.

Je vais te montrer, l'artisane, ce que c'est que la chaleur du public...


 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Julung 30 Jayar 816 à 11h59
 
Sur la scène la petite chanteuse est lancée. Elle avance, recule, bouge au rythme de la musique, son être braquée vers son public. Douce? Oh non, la jeune femme ne l'est pas tandis qu'elle laisse sortir sa voix. Sage ? Encore moins. Elle chante comme si c'était la chose la plus importante au monde, qu'il n'y avait plus que eux, la musique et elle.

Et pour Yloyse, c'est le cas. Oubliés les questionnements, c'est en ces instants qu'elle se sent, se sait complete. Seul compte l'instant présent et le son qui l’entraîne. Qui les entraîne. Car elle sait que sa voix porte.

La pensée de Saliman, lorsqu'elle l'effleure, peut sa difficulté sentir le changement. Il y a un rythme habituellement en sourdine, un enthousiasme, une mélodie passionnée, un peu sauvage, qui couvre son rythme usuel. Plus vivante? Oui, aussi. Et elle ne se soucie pas le moins du monde de le cacher. La musique est la seule chose qui ai toujours surpassé le reste. Sans exceptions.


Pensée :

Oh yeah !


Et que si en plus il y a quelqu'un qu'elle connait, ce n'est plus juste un concert, non, c'est vivre. Tout simplement.

Faire le show, le spectacle. Elle encourage son public.


Bonsoir à vous !

Cabotiner un peu fait partie du spectacle, de tout les spectacle, s'amuser avec eux. Prendre plaisir à ce contact, et le montrer. Yloyse est comme un poisson dans l'eau.

Ca vous plait? Alors attendez la suite !

Pensée :
Tu vas voir Sal !




La guitare derriere elle recommence, les lumieres se braquent sur les musiciens tandis qu'elle demeure dans l'ombre... jusqu'à l'instant où sa voix s'eleve de nouveau et où le focus change. Ce n'est qu'au refrain que tous sont de nouveau sur les projecteurs.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Luang 4 Julantir 816 à 21h36
 
Accompagnée de ses instruments, la voix de l'artisane, qui s'élève d'abord comme une mélopée, gagne peu à peu en puissance et en profondeur.

Le Compteur, lui, ferme les yeux et laisse le rythme imprégner son âme puis son corps. Ses hanches se déplacent, sur le côté et vers l'avant, en fonction de la hauteur de notes. Les corps, qui se trémoussaient autour de lui, eurent vite fait de s'aligner sur ses mouvements.

Tous veulent suivre les pas du Compteur.

Avec un sourire aux lèvres, hochant la tête vers l'un ou vers l'autre, il entraine la foule dans un mouvement hypnotique. Lorsqu'Yloyse entame son refrain, il lève les bras en rythme, chantant en chœur.

Devant elle, une foule qui réagit en symbiose : les cheveux volent, les haleines et les sueurs montent en volutes dans l'espace de la taverne.

Musique, chant, danse, ne font plus qu'un.


 
Lamka
Passeurs de temps
Kil'sin  
Le Vayang 22 Julantir 816 à 22h35
 
Cela faisait quelques soir qu'elle s'interdisait de sortir, tout occupée qu'elle était aux préparatifs de sa nouvelle expédition. Mais n'y pouvant plus elle décida de s'accorder une pause et ce soir là, s'autorisa à entrer dans la taverne. Son attention fut immédiatement retenue par la musique qu'on y passait. A la fois douce, puissante et sensuelle...

Discrètement, elle s'installa dans un coin sombre et sorti son cahier. Sa plume commença à courir sur les pages vierges...

Au bout de quelques instant, elle reconnait le conteur mais fait bien attention de ne pas se faire voir, elle sourit en le voyant amusée et heureuse d'être la témoin d'autant de légèreté...


 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 23 Julantir 816 à 16h01
 
La musique continue. Sous l'impulsion de la foule, la chanteuse se laisse porter simplement par le chant. Ils dansent et ondule et elle entends les refrains repris en chœur, leurs voix se mêlant à la sienne en une étrange communion.




Yloyse enchaîne les chansons, en symbiose avec les spectateurs... Elle se démène sur scène. Mobile, entraînante, ses vêtements à demis collés à son corps par la sueur dont quelques gouttes perlent au bout de ses boucles brunes, avec l'absolu de ceux qui vivent simplement dans l'instant, là dans cette taverne. Certains auraient eut de la peine à la reconnaître. Elle n'aurait certes pas qualifié de doux son chant, mais passionné. Ivre de musique oui. Pas de faux pas pour la jeune femme qui fait corps avec son public et laisse le son de ses camarades guider ses pas.

Pendant combien de temps les notes s’élèvent elles ? La musicienne n'en a pas la moindre idée et à vrai dire elle s'en fout un peu. C'est une extase bien plus grande que n'importe quelle autre que celle de pouvoir chanter et vibrer avec son public. Un instant d’éternité qui dure, s’étire...

Et fini par s'effacer lorsqu'elle annonce à regret la dernière chanson pour ce soir.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Sukra 3 Saptawarar 816 à 09h27
 
L'artisane se retire en toute humilité, mais Salimân ne compte pas en rester là.

Plaçant ses doigts dans sa bouche, il lance un sifflement d'une portée surhumaine, qui déclenche un orage d'applaudissements et d'encouragements. Autour de lui, le public semble sortir d'une transe, tant il est difficile de cerner si ce sont des larmes ou de la sueur qui coule le long des joues de la foule.

Salimân regarde l'horloge. C'est vrai qu'il est tard. Très tard. Trop tard sans doute, pour les patrons, qui redouteraient sans doute l'irruption d'un comité indésirable. Pourtant, les ge;ns autour de lui ne semblent pas déterminés à rentrer chez eux, et bientôt les conversations enthousiastes au sujet de ce qu'ils viennent d'entendre forment un brouhaha terrible.

Le Compteur sait quoi faire. Il saisit un gros sac et se dirige vers la scène. Il croise Yloyse en lui posant la main sur l'épaule :


Tu m'attends ?

Puis grimpe et va parler à l'oreille de deux musiciens qui n'avaient encore rangé tout leur matériel. Les bougres semblent épuisés, mais de toute évidence, ce que leur raconte le Compteur semble les intéresser.

Puis, le mutant va s'installer au micro, là où se tenait la jeune artisane, et déballe une vielle de taille assez raisonnable, de laquelle il sort deux notes qui semblent parfaitement accordées.

Enfin, sur un signe de tête, l'un des deux musiciens commence de taper sur un tambour, et le Compteur enchaine de son air hypnotique.




Voilà qui devrait les calmer...

 
Yloyse
Gestionnaire du Kil
Kil'dara  
Le Sukra 10 Saptawarar 816 à 21h27
 
Ce n’est pas drôle l’humilité, mais il faut parfois savoir reconnaître qu’au bout d’heures de chansons, il est temps de laisser sa voix retomber. Non qu’elle ne rêve de continuer jusqu’au bout de la nuit, mais le patron serait fichu de leur refuser l’accès à la scène pendant plusieurs semaine s’ils lui causent des soucis avec les empêcheurs de rêver librement.

Le bras levée, l’artiste salue. Haletante. Ravie.

Les cris de la foule et les applaudissement nourrissent l’adrénaline. Dans son élément, la jeune femme les remercie, et promet qu’ils se reproduirons la semaine suivante. Et visiblement les spectateurs n’ont pas l’air décidés à partir. Pari gagné. Yloyse a eut raison de s’accrocher et de refuser d’abandonner la musique. Elle reviendra se mêler à eux dès qu’elle se sera rincée. L’affaire d’une dizaine de minute tout au plus… Le temps de mettre une tunique qui ne soit pas collée à sa peau par la chaleur et la sueur, et…. Une main se pose sur son épaule. Sal. Visiblement chargé.

Elle sourit largement au compteur.


Bien sur.

Bon ben, en fait… se changer est passé au second plan et la musicienne installée sur le coté de la scene ne perds pas pas une miette. Toute son attention de nouveau réveillée.

La musique rythmée par le tambour résonne, en même temps que la mélopée. Yeux mis clos, la jeune femme se laisse entraîner, répondant à la vielle.
.



Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore
 
Salimân
Comitaire actif,
Compteur de Voix

Kil'sin  
Le Matal 4 Otalir 816 à 21h11
 
A la fin de la chanson, tout s'éteint. Lumières baissées, et les instruments sont mis en sourdine.

Il est tard, trop tard.

Seule la vielle du Compteur continue de résonner.




Impossible de savoir comment il fait, du coup, pour obtenir ce son ; comme si plusieurs instruments jouaient en même temps.

Quelque chose parvient aux oreilles de l'artisane (et de la discrète non loin), qui n'est plus vraiment de la musique. Elles, qui sont ouvertes aux flux de la magie, se redent compte que c'est quelque chose de cet ordre qui a lieu ici.

L'air moite de la taverne devient épais, presque palpable, comme s'il changeait d'état.

Puis, les lumières se rallument, une à une timidement. Un grand courant d'air parcourt la salle, comme si on avait ouvert toutes les fenêtres.

Le Compteur n'est plus sur scène, il a déjà rangé ses instruments et s'est dirigé vers Yloyse.


Alors, quel bon vent t'amène ? J'ai bien fait d'passer ce soir, t'étais juste incroyable !

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