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Le retour de l'oiseau rare
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Luang 29 Jayar 815 à 18h31 |
C'est l'un de ces jours où Rhôz profite du beau temps pour aller s'aérer la tête au parc. Sous un soleil juste voilé de quelques nuages, elle flâne, longeant l'Oisellerie et la bordure du petit lac, puis contournant la butte où est situé un petit observatoire. Cela la mène dans une partie un peu plus reculée du parc, plus escarpée, plus boisée. Moins fréquentée, aussi. La qualifier de sauvage serait beaucoup dire, mais il y a ici un petit air de friche et un calme ambiant propices à la méditation.
L'Étudiante fait une halte sur le bord d'un promontoire, hume l'air venteux débarrassé de tout miasme citadin. Elle expire et fait le vide dans sa tête. Rien de plus relaxant que consacrer quelques minutes à l'évacuation du maximum de choses, à ne plus penser à rien, à devenir telle une pierre...
Pensée :Hey sœurette ! De retour en ville, et en un seul morceau !
C'est une pensée joyeuse, une voix reconnaissable entre toutes, qui retentit dans sa tête tel un carillon follet.
Pensée :Dis-moi quand je peux venir te voir. Je parlerai bien mondain, mais j'ai des choses intéressantes à signaler. Si tu es opé' aujourd'hui bien sûr.
Rhôz sort de son début de méditation comme on sortirait d'un bon bain, délicieux, dans lequel on aurait à peine eu le temps de se plonger.
Pensée :Cal ?
La question est purement rhétorique, une façon d'accuser réception de l'appel télépathique, car elle a parfaitement reconnu son interlocuteur.
Pensée :Ah, la fougue des scientifiques toujours pressés ! Allez, allez, c'est entendu j'arrive !
Et c'est ainsi que Rhôz sait quelle ne va pas tarder à revoir Cal. Et qu'avant il va la rappeler pour savoir où la trouver. |
Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd
Kil'sin
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Le Luang 29 Jayar 815 à 18h52 |
*** Deux concierges. Il avait fallu deux concierges à l'université pour renvoyer le blond merle dans ses pénates. Non pas car le voleur avait apporté une quelconque résistance mais, farouchement opposé au concept même de "réceptionniste", il s'était infiltré en douce dans les locaux, cherchant le bureau de Rhôz. Et alors qu'un premier individu avait tenté de lui expliquer qu'elle était absente, ce qui ne pouvait être qu'une vile manoeuvre de réceptioniste, un second était venu confirmer ses dires. Or, soit l'université consacrait plus de budget pour ses réceptionnistes que pour l'étude des pinsons en milieu citadin, soit ces hommes étaient de véridiques concierges.
Optant pour la deuxième solution, d'autant plus que ces balais semblaient foutrement contondants -comprendre, le bout qui blesse, non ? Dieu que cette référence est facile. C'est pas faux. - il envoya un bref message mental. Le parc. Ah, certes, les oiseaux riaient, les enfants chantaient, ou l'inverse, car chacun sait que les enfants ont des voix de castrats, et que les pinsons ont un sens de l'humour déplorable -justifiant un fort taux de suicide, donc la nécessité de les étudier en milieu urbain afin de préserver l'espèce, vous suivez ? Qui n'a pas connu le solennel suicide du pinson chanteur s'écrasant mollement contre la vitre de votre bureau, par ailleurs fermée car vous n'avez jamais supporté le rire des enfants. Mais je m'égare.-
Une fois arrivé au parc, réfléchir. Où trouver le pinson en milieu naturel... La Rhôz. La Rhôz ! Une scientifique. Penser. Calme. Libre. Pas les parties les plus fréquentées, ça non. Ce qui veut dire... ***
Cal : Je suis là ! On se retrouve où ?
*** Ou demander comme un vulgaire clampin. Ah, quel joie pour les krolannes le jour où seront inventées de petites machines à communiquer de poche ! Plus qu'à se déplacer au lieu de rendez-vous sus-nommé. Ouvrant graaaaaand les bras, dans le belvédère, il sautille d'un pas guilleret jusqu'à l'universitaire qu'il serre dans ses bras. Une tête de moins... Position stratégique. ***
Cal : Soeurette ! Je suis tellement heureux ! J'ai failli mourir là-bas ! Enfin, techniquement parlant, je suis mort...
*** Regard dans le lointain. Blocage. Statique. *** |
Gentleman Cambrioleur
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Explorateur Urbain |
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Rhôz
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Le Luang 29 Jayar 815 à 21h38 |
Le blondinet a finalement trouvé la bonne route jusqu'à sa Rhôz, et voilà le « frérot » qui serre sa « sœurette » dans ses bras. Mais seulement un instant. Voilà déjà son regard perdu dans le vague à l'évocation de ses mésaventures, avec un air anormalement grave pour un Cal Keran – qui le connaît peut deviner que son attitude n'est pas feinte.
Techniquement parlant, en tout cas, tu n'auras besoin de personne d'autre pour narrer ta légende...
C'est une promesse qu'elle lui avait faite : raconter son histoire si jamais il ne devait jamais revenir et que ses compagnons ne donnaient pas à sa mémoire tous les honneurs dus à son possible sacrifice. Pour ce faire, elle avait eu droit à un compte-rendu régulier de leur aventure – quoique trop sibyllin pour qu'elle puisse leur apporter un quelconque soutien de son côté (que de toute façon l'on n'attendait probablement pas).
En tout cas, tu as l'air drôlement vif, pour un mort. Ça ne va pas trop mal ?
Il faudra que tu me racontes un de ces jours à quoi ça ressemble, le passage de vie à trépas et inversement. Mais avant tout, tu devrais me redire toute l'histoire – cette fois-ci avec les détails manquants.
Bien qu'elle essaie de se donner un air blasé, elle est très curieuse de cette affaire, tout autant que touchée par le sort qu'a connu son ami.
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Cal Keran
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Caïd
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Le Dhiwara 5 Julantir 815 à 12h56 |
*** Levant une main, il chasse l'idée. ***
Cal : Faux. On a toujours besoin de quelqu'un pour narrer sa légende, l'embellir un peu, sinon, on risque de rester trop objectif, trop concerné par les évènements, où est l'amusement, la fantaisie, la malice dans tout ça ? Hein ? Bon, j'avoue que je n'ai pas sélectionné la plus fantaisiste des chroniqueuses, mais enfin, l'épique, tu connais non ?
*** Allant s'installer sur un promontoire près du belvédère, il tapote la place juste à côté, grand sourire, invitation silencieuse à le rejoindre. Son sourire toutefois palit lorsqu'elle évoque son décès. Pas vraiment habituel. ***
Cal : Partons du principe que ça n'a aucun intérêt. Par contre... Ce qui a un intérêt, c'est ce que j'ai vu et que les deux autres n'ont pas vu.
*** Fouillant dans sa poche, tentant de reprendre un peu de contenance, il en sort une flasque, s'envoyant une lampée, et la tend à la jeune femme. ***
Cal : Nous avons vu des êtres biologiques et un être mi mécanique, mi biologique. Mais ce qu'ils n'ont pas vu, ce sont les êtres purement mécaniques, capables de penser, de communiquer et, je pense, d'établir des stratégies simples. Ils n'étaient pas guidés, car ils communiquaient des informations via des... Lumières, du toucher, c'était bizarre, mais aucun contact vocal, ce qui confirme que les opérateurs n'étaient pas "aileurs", ou à l'intérieur. En plus, c'était trop petit pour que quelqu'un tienne dedans. Quelqu'un aurait pu concevoir ce genre de machine ? Tu as entendu parler de machines intelligentes, à l'université ? |
Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
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Rhôz
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Kil'sin
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Le Matal 7 Julantir 815 à 21h29 |
Cal a bien raison, l'Étudiante n'est certainement pas la plus fantaisiste des narratrices. Et pourtant c'est sur elle, sa « sœurette », qu'il compte apparemment pour dresser sa statue, dorer sa légende, c'est-à-dire l'arranger éhontément de façon à ce qu'elle traverse les âges. Ce qui revient à une falsification de l'histoire. Et pose un problème de déontologie. Mais, enfin, si c'est le prix pour recueillir son témoignage et ses confidences, elle ne peut se permettre de lui opposer un refus catégorique. Elle le fera peut-être, ou en tout cas elle fera mine de s'y résoudre. Mais tout de même, quelle drôle d'idée de penser à elle pour ça... S'agirait-il juste d'un prétexte pour continuer de lui coller aux basques entre deux aventures de Prince des Voleurs ?
Le rejoignant auprès de son siège, elle reste debout plutôt que de s'asseoir et saisit la flasque qu'il lui tend, en hume le contenu – une forte odeur d'alcool de fruits des friches – avant de goûter du bout de la langue – qui confirme la lourde alcoolémie. Dans le même temps, elle écoute le compte-rendu de Cal. Des êtres organiques et des êtres bio-mécaniques. Rien de complètement nouveau. Mais aussi des entités purement mécaniques, quoique dotées de facultés faisant habituellement la spécificité des êtres vivants ? Intriguant, pour le moins. Mais assez flou pour elle qui n'était pas sur les lieux.
À quoi ressemblaient-ils ces êtres « purement mécaniques » ?
Qu'est-ce qui te fait penser qu'ils n'avaient vraiment pas une once de biologique en eux ?
La dernière question de Cal est épineuse... Même si elle s'intéresse à un peu tout, les questions de mécanique ne font pas vraiment partie des spécialités de Rhôz.
Si ce sont des machines, il y a forcément un constructeur quelque part... Quant à une intelligence mécanique, si l'on excepte les commentaires acrimonieux de certains sur notre amie verte, cela ne m'évoque rien de très précis. Il y a bien eu quelques tentatives de réaliser de automates avec un comportement comparable à celui d'un Krolanne, mais à ma connaissance ce n'est jamais allé très loin, les résultats ont toujours été décevants.
On pourrait éventuellement chercher à lire entre les lignes de légendes comme celle autour de la cour de Malhaut' ou du Kil'darogan, mais il faudrait refaire toute une lecture à neuf, en tenant compte des dernières informations recueillies par les nôtres. Sans que cela ne nous donne de réponses certaines pour autant.
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
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Cal Keran
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Le Julung 9 Julantir 815 à 19h22 |
*** Le voleur semble réfléchir, peser les mots dans sa tête, se remémorer ces choses étranges qu’il avait pu voir, dessous, sous les égoûts. Et, doucement. ***
Cal : Un mètre de haut. Deux pattes, surmontées d’un « globe », la tête. Une lumière ressemblant à un œil et des pinces, ou des bras, je ne me souviens plus assez bien. Des plus petites existaient également, je voulais t’en ramener un mais une technologie inconnue nous a envoyé aux fraises sans que nous puissions y faire quoi que ce soit. Un tazer, mais lumineux. Flash, et pouf, dans les vappes.
*** Une petite pause. ***
Cal : c’est une technologie avancée, mais un design… Ancien. Je ne sais pas pourquoi, mais ces bestioles… Regarde si tu concevais, toi, des créatures à bras, ne concevrais tu pas des choses ressemblant à des krolannes ? Ou vaguement krolannoïde ? Alors soit c’est trop compliqué, mais à ce stade de conception je ne pense pas que la forme soit le plus dur à élaborer, soit cette forme convient mieux à la mission, soit, dernière possibilité, elles ont été conçues par une espèce qui ne nous ressemble pas et n’utilise pas nos standards physiques. Mais dans ce cas pourquoi la créature rencontrée ensuite était krolannoïde ? Ca n’aurait pas de sens. A moins que, conçue pour le contact, elle ait été créée après coup. Qu’est ce que tu en penses ? |
Gentleman Cambrioleur
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Rhôz
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Le Vayang 10 Julantir 815 à 22h13 |
Un œil et des pinces... Voilà qui rappelle quelque chose à l'Étudiante.
Et tu es vraiment sûr que ces êtres étaient entièrement mécaniques ? Excuse-moi d'insister, mais ta description me fait beaucoup penser aux fameux Œil de Klem – dont j'ai eu l'occasion d'examiner les restes, au fait, je ne crois pas t'en avoir parlé avant : malgré son piètre état, on voyait encore clairement des membres en forme de pinces, entre autres.
Ta dernière remarque est intéressante : des êtres très différents de nous, physiquement, et sûrement aussi psychologiquement, donc, qui auraient cherché à créer des êtres d'allure organique, voire krolannoïde, pour tenter de communiquer avec nous... Ou seulement de nous approcher pour nous observer... Se fondre parmi nous ? Cela ouvre plein d'hypothèses.
Et des interrogations. Aussi bien sur les constructeurs des ces mécaniques que sur leurs motivations... Étudier les Krolannes, les orienter, les contrôler, les détruire ? Difficile à dire.
La grande question c'est celle de leurs intentions. Ils pourraient effectivement nous être hostiles... Mais n'est-ce pas raccourcir hâtivement le raisonnement que de conclure automatiquement à un plan de guerre ? Et s'il s'agissait simplement pour eux de chercher à comprendre une chose inconnue ? (En l'occurrence nous.) Et si leurs efforts visaient autre chose que d'attenter à l'existence de la Cité, des Krolannes ou des Lanyshtas ?
Comment êtes-vous tombés sur les plans que Jade a projeté dans les Entrelacs ?
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
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Cal Keran
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Le Dhiwara 12 Julantir 815 à 15h39 |
*** Le jeune homme sourit. ***
Cal : Mais tu insiste ! Oui, oui, mécanique à 200%, je le confirme, impossible de me tromper sur ce point. Et à moins, comme je t'ai dit, qu'on les dirige à distance, intelligent. Mais je ne pense pas qu'il s'agissait d'une direction à distance, il agissait tous indépendament, dans le cas contraire, les opérateurs "ensemble" auraient pu communiquer entre eux sans que les machines elles-mêmes n'ait à le faire. Ou ils sont tous situés à des centaines de mètres de distance dans leur petite cabine mais il faudra m'expliquer l'intérêt.
*** A nouveau, il regarde au loin. Ailleurs. Oui, il semble ailleurs. Regard vers la jeune femme.
***
Cal : Ils sont hostiles si on les attaque. Mais nous ne sommes pas leurs ennemis principaux. Maintenant, rien ne dit que ceux qu'ils visent ne sont pas notre seule protection. Ou notre ennemi. En bref, on ne sait rien. Du tout. Quand aux plans, ils étaient sur le chemin de la sortie. Je ne néglige donc pas le fait qu'on a été poussé à les trouver. Jade non plus la connaissant. Mais en attendant, c'est le meilleur de nos indices.
*** Chassant l'idée de la main... ***
Cal : Basta ! J'ai envie de parler d'autre chose, juste une minute ! Dis, tu es linguiste non ? Je me suis rendu compte en De et Dara que mon manque de connaissances dans ces langues me rendaient repérables. Et posait des problèmes pour communiquer avec les dames du cru... Je ne suis pas le meilleur des étudiants, mais à l'occasion, j'assisterai bien à tes cours, si tu en donne aux... Etudiants libres. |
Gentleman Cambrioleur
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Rhôz
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Le Dhiwara 12 Julantir 815 à 21h39 |
Des entités mécaniques apparemment douées d'une forme de conscience, donc, et pas nécessairement hostiles... Mais des plans de bataille tout de même.
Quelqu'un aurait pu volontairement mettre ces plans sous vos yeux ? Cela supposerait alors que nous puissions non seulement avoir des ennemis inconnus, mais peut-être aussi des amis ?
Ceux-là sans doute aussi mystérieux que ces ennemis qui ne sont peut-être pas directement ceux des Lanyshtas. Quel imbroglio de possibilités !
Il va falloir que je retrouve les échos du message d'alarme de Jade. Cela vaudrait la peine d'examiner ces plans de plus près à la lumière de ce dont nous venons de parler...
Rhôz n'a pas le temps de prolonger sa réflexion que Cal saute déjà à un autre sujet.
Pas de problème si tu veux prendre des cours de patois des autres sharss... D'ailleurs, je m'apprête à lancer des séances spécialement pour les Éveillés. Je commence à avoir pas mal de demandes de ce côté-là.
Il faut juste que je me trouve un local un peu à l'écart de l'Institut. Ça me semble préférable. Mais je suis sur une piste...
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
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Cal Keran
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Le Dhiwara 12 Julantir 815 à 22h22 |
Cal : Des amis, ou des plans bidons. Bon, évidemment, je préfèrerai avoir des amis, mais la vie étant une catin, le fait d'avoir des ennemis suffisamment intelligents pour faire ça est aussi une possibilité.
*** Un haussement d'épaules. Qu'importe. Il avait d'autres projets, pour l'instant, et ces ennuis ne semblaient pas imminents. Oh, cela arriverait, c'était sur. Mais pas de suite. Et Cal était un être volatile, pour preuve le nouveau sujet, plus linguistique. Il lui sourit. Un grand sourire, plus franc. ***
Cal : Compte moi dedans alors. Oh, et si tu as besoin d'une salle... J'ai acquis une propriété, suffisamment grande pour accueillir quelques personnes. Alors je ne dis pas que tu pourras donner des cous à tes classes, mais quelques lanyshtas, je n'aurai rien contre. Oh, un cercle d'intellectuel ! Chez moi !
*** Enthousiasme soudain et brutal. Il saute sur ses jambes, posant ses mains sur ses épaules. ***
Cal : Tu es la scientifique, l'érudite principale, et moi le généreux philanthrope aidant l'organisation de ces colloques dans ma propriété ! On va bien s'amuser, qu'en penses tu ? |
Gentleman Cambrioleur
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Rhôz
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Le Luang 13 Julantir 815 à 21h48 |
Des plans bidons. Autre possibilité. Mais dans une telle hypothèse, pourquoi présenter un plan trompeur et alerter les témoins « accidentels », plutôt que de profiter de la surprise ? La chose est absurde si l'on est attaquant... mais pas si l'on veut mettre en garde contre une tierce partie. Dans tous les cas, une couche d'imbroglio en plus.
Tiens donc, tu as acquis une propriété ?
Et tu voudrais tenir salon de Lanyshtas chez toi ?
Pourquoi pas, après tout ? La crêperie que Rhôz a repéré pour ses prochains cours ne sera pas forcément une solution de très long terme. Alors chez Cal, c'est une possibilité à prendre en compte...
Bah, il faudrait en premier lieu que je visite l'endroit pour te donner un avis. C'est situé dans quel coin ?
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
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Cal Keran
Comitaire actif,
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Le Vayang 17 Julantir 815 à 21h33 |
*** Il acquiesce. ***
Cal : Je m'embourgeoise, les Kils ont déteint et j'ai ressenti comme une soudaine attraction vers la propriété.
*** Un large sourire se dessine sur ses lèvres. ***
Cal : Et je ne pouvais mener mon art à un niveau professionnel sans un point de chute ou deux, officiel ou moins officiel. Je compte bien sûr sur ta discrétion à ce sujet soeurette, n'est ce pas ?
*** Le ton était léger. Oui, léger. Mais le parfum flottant sur les mots ne laissaient aucun doute sur le sens de "discrétion". Retour à l'enthousiasme brutal. ***
Cal : Un tour du propriétaire ! Un peu, mais on a le temps pas vrai ? Allez, ramène toi !
*** L'entrainant dans geste, il dévale le promontoire. Proche du centre, l'habitation ne l'était pas. Le quartier avait été savamment choisi : dans la moyenne kilsinite, c'est à dire passe-partout sans l'être réellement. Les grands axes de communication était relativement éloigné, et la tranquilité du quartier isolait l'habitation sans en faire un objet de curiosité perdu au milieu du vide. Ouvrant le portail, force est de constater que le voleur... Avait les moyens. Une cour, suffisamment grande pour la présence d'une dépendance, menait au porche de l'entrée. Sourire du blondinet. ***
Cal : Bienvenue chez moi.
*** Grosso merdo, il avait payé ça avec ce qu'aurait gagné un universitaire en une petite dizaine de bons et loyaux services. Qui a dit que le crime ne payait pas ? La porte d'entrée s'ouvre. ***
Cal : Alors jen conviens, c'est un peu vide et je devrai faire venir un architecte d'intérieur, mais il y a du potentiel. Oh et la cave est vraiment géniale ! |
Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain |
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Rhôz
Comitaire actif,
Etudiante-Enseignante
Kil'sin
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Le Sukra 18 Julantir 815 à 14h07 |
Rhôz se laisse entraîner au bas du promontoire puis, hors du parc, dans un dédale de rues qui les mène dans une « périphérie intérieure », un de ces entre-deux urbains dans lesquels on peut trouver des jardins ou même des petites friches. C'est dans une version de cet environnement plutôt bien équilibrée entre le modeste et le chic que l'amène Cal.
Ils entrent dans une grande habitation. Tout en lui vantant la beauté et les avantages des lieux, il continue de la guider à travers une maison possédant une grande cour en extérieur et, à l'intérieur, des pièces paraissant d'autant plus spacieuses qu'elles sont presque entièrement vides. Pas de doute que l'acquisition soit récente, vu l'aspect de lieux, qui n'ont pas le délabrement d'un bâtiment abandonné. Avec quel argent a-t-il pu se l'acheter ? Vraisemblablement, soit le Prince des Voleurs a récemment réalisé un gros coup, soit il est plus prince que voleur et disposait d'un paquet de côté à investir dans l'immobilier.
Effectivement il y a de la place pour s'étaler, mais ça manque tout de même un peu de meubles.
En revanche, à moins de carrément envisager la fondation d'une nouvelle université, elle se voit mal organiser ses petites leçons de patois dans un lieu si vaste, d'une élégance presque monumentale.
Oh, et il y en a autant au sous-sol ? Je veux bien voir ça, oui.
S'il y avait des voies de communication souterraines, ce pourrait être une belle planque pour qui voudrait circuler dans le kil tout en se faisant discret. À condition, évidemment, d'avoir de solides portes et de bonnes serrures.
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
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Cal Keran
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Le Sukra 18 Julantir 815 à 15h30 |
Cal : Pas autant, ne pousse pas, mais de quoi faire un travail intéressant. Suis moi.
*** L'escalier, présent dans l'entrée, s'enfonçait dans l'ombre, sous le sol de la rue. D'où le nom de cave. C'est bon, on la sent l'angoisse de la page blanche ? Bien. Ouvrant à sa base une nouvelle porte... Hé bien rien de monumental, rien de chic, rien de clinquant.
Une cave. Une large pièce, d'une dizaine de mètres de long, 3, 4 peut-être de large, et deux plus petites pièces séparées d'un mur et d'une porte. En bref... ***
Cal : Parfait pour inviter du monde, soeurette. Même si, encore une fois, je vais devoir décorer ça. D'ailleurs, si tu as un architecte d'intérieur, je suis preneur... Je veux du sobre, mais du luxe, du noble, mais toujours cosy, du... Pardon, ce n'est pas ton travail... Enfin bref, cette maison ressemblera à quelque chose de bien. Et ici, par les Kils, ici...
*** Ici, tout était sombre. Et seule la lumière à l'étage supérieur permettait de distinguer les contours de la pièce. ***
Cal : Ici j'installerai la lumière. Et un salon. Un salon secondaire. Uniquement pour les réunions requérant un peu plus de discrétion, oui. En fait, ce sera le salon principal, j'aime la discrétion pour mes invités et... Bah ! Peu importe !
*** Il se retourne, remontant les marches et se retournant vers son invitée. ***
Cal : Alors, tu en penses quoi ? Ca claque hein ? Oh dis, tu n'aurais pas un ami intéressé par les chevaux ?
*** Les questions habituelles et hors sujet... *** |
Gentleman Cambrioleur
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Rhôz
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Le Sukra 18 Julantir 815 à 20h59 |
L'Étudiante se tient le menton d'un air songeur.
Oui pas mal. Pour la discrétion, s'il y a des accès par en bas. Et ça pourrait avoir de l'allure avec l'aménagement adéquat. Moui...
En tout cas ça a plus de gueule que la cave à charbon de Jade.
Elle tique à la dernière question.
La maison était vendue avec des chevaux ?
Malheureusement, les seules personnes de ma connaissances qui s'intéressent aux montures sont plutôt branchées yloatakus.
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Cal Keran
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Le Sukra 18 Julantir 815 à 22h22 |
Cal : Oh non ! A quoi est ce que tu penses ? Personne ne vend une propriété avec des chevaux ! Je n'aurai jamais fait confiance à quelqu'un me vendant une maison avec des chevaux. Non.
*** Il hausse les épaules. ***
Cal : Je les ai juste volées.
*** Extérieur, à nouveau, tandis qu'il la guide vers la dépendance. Et, effectivement, deux chevaux. Oas des chevaux de course, loin s'en faut, tant les deux juments semblaient fatiguée. Montrant la bai, puis sa soeur anthracite. ***
Cal : Ca c'est Brunette, et ça c'est Grison. Ne me demande pas leur nom d'origine, je ne me suis pas arrêté pour leur demander. Tu vois, un serveur ça prend des pourboires. Un voleur ça prend son pourboire. Mais je n'avais pas prévu que mon pourboire coûte aussi cher en avoine. Et en temps... TU es sûre de ne pas avoir une personne gentille pour en prendre soin ? Elles sont très sensibles tu sais... |
Gentleman Cambrioleur
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Rhôz
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Le Dhiwara 19 Julantir 815 à 14h45 |
Il les a juste volés... Plutôt l'hypothèse du « gros coup », donc.
Ce sont sûrement de belles bêtes, douces, sensibles, et tout, mais je ne peux guère t'aider quand même. Ce n'est pas trop mon truc, m'occuper des animaux.
Et je ne vois vraiment personne dans mes connaissances qui soit susceptible d'être intéressée.
Tu devrais peut-être passer une annonce parmi nos amis télépathes, qui sait ?
Les bêtes ont tout de même l'air un peu fatiguées. Ou nerveuses. Rhôz ne sait pas trop, elle s'y connaît mal en équitation. Peut-être Cal non plus.
Revenant sur le pas de l'écurie, Rhôz balaye du regard la cour et la maison de son frérot, grand voleur et maintenant propriétaire.
Et à part meubler ton manoir, tu as des projets, des idées ? Je veux dire par rapport à la situation générale des Éveillés, et peut-être des Sharss...
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
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Cal Keran
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Le Dhiwara 19 Julantir 815 à 20h40 |
Cal : Oh allez, tu es professeur à l'université, ne me dis pas que tu n'as AUCUN réseau ? Un étudiant, un autre professeur, un ami, peu importe, tout le monde a besoin de...
*** Il regarde la bai. Qui lui rend un regard vide. Chevalin, donc. ***
Cal : De... Ouais, non, en fait je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut aimer un canasson... Mais ça me ferait mal de m'en débarrasser à l'arrache, ça ne se fait pas ! Bref. Oui, les télépathes, mais... Je ne sais pas, notre communauté est plutôt fermée. Non ? Et si tu connais mes activités, inutile de le crier sur tous les toits, pas vrai ? Petit système, le message passe vite.
*** Il semble réfléchir. ***
Cal : Peu importe. Oui, beaucoup de projets, qui se sont imposés d'eux-mêmes. En parlant de ça, tu connais un certain Elyas l'Artificier ? Ou l'Arlequin ? Selon le nom qu'on lui donne ?
*** Son sourire s'estompe. Disparait. Attitude rare. *** |
Gentleman Cambrioleur
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Rhôz
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Le Dhiwara 26 Julantir 815 à 17h18 |
Elyas... L'Arlequin... Pour sûr que ça lui dit quelque chose.
J'ai l'ai croisé une poignée de fois déjà. Tu as eu affaire à lui ? Ou bien tu comptes le rencontrer ?
Cal affiche un air sérieux qui ne lui est pas des plus courants. La question n'est sûrement pas anodine.
C'est un bonhomme aux attitudes loufoques mais loin d'être aussi fou qu'il veut le donner à voir au premier abord.
Il a pas mal de projets. Dont ce Bureau d'accueil des Néophytes auquel il voudrait m'adjoindre.
Et d'une certaine façon elle y est maintenant adjointe.
Si ta question porte sur la confiance qu'il m'inspire, je dirais que, comme pour beaucoup d'autres, il vaut mieux ne pas lui faire une confiance aveugle... Il pourrait être du genre à fausser compagnie en cas de coup dur, tout en étant capable d'un certain répondant.
C'est la première impression qu'elle a gardé du Bariolé, au moment du départ de la première expédition de Jade. Compte tenu de la suite, elle ne regrette pas d'avoir abandonné le groupe tant qu'il en était encore temps. Malgré tout, il a su depuis regagner un peu de sa confiance.
Mais au moins, sans perdre une prudence raisonnable, il ne me semble pas du genre à trucider ses partenaires pour un oui ou un non.
Quelle est donc la raison de ton intérêt pour lui ?
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Rhôz, étudiante et enseignante, chercheuse et fouineuse.
(Son empreinte psychique évoque un contour de rosier dans la brume matinale.) |
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Cal Keran
Comitaire actif,
Caïd
Kil'sin
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Le Vayang 7 Agur 815 à 16h04 |
*** La montrant du doigt, il dévoil ses dents. ***
Cal : Précisément. J'ai eu affaire à.
*** Tournant légèrement en rond, ses mains se croisent dans son dos. ***
Cal : Je pense effectivement que c'est un homme à toujours avoir un plan derrière la tête. Une sorte d'anti Jade, à l'opposé sur le plan de la personnalité, similaire sur le fonctionnement. Rien de gratuit et rien d'inutile. Les Néophytes, intéressant...
*** Faisant claquer sa langue dans sa bouche, il la regarde à nouveau, hochant sobrement la tête à ses dires. ***
Cal : Marrant, devenir Lanyshta fait de nous des survivants, ou seul les survivants deviennent des lanyshtas ? Ca va devenir un sport national de se planter des couteaux dans le dos si ça continue, mmmh ?
*** Un large sourire, tant sa remarque semble manquer de sérieux. Quoique, ça ne manquerait pas de gueule comme discipline. De la main il désigne les chevaux. ***
Cal : Disons que mon pourboire, c'était lors d'un coup pour lui. Il me permet de... D'envisager de passer à plus gros, de sortir des vols de bourse et des cambriolages minables. Merde quoi, de devenir enfin le foutu Prince des Voleurs du Sin ! Et ça ne va pas se faire simplement en en rêvant, ou par "la force de l'amitié", bouh ! Non, non il me faut des partenaires et lui...
*** Moment en suspend. ***
Cal : Lui peut m'apporter ça. Bon, ton verdict, elle t'intéresse ma cave ? |
Gentleman Cambrioleur
Philanthrope Personnel
Explorateur Urbain |
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