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Martel, Le Retour
Retour de Rubus, Martel et Nashoba à la place du martel
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 6 Astawir 815 à 19h16
 
***
Kharib - se faisant appeler martel - Khan Thanal'ot - se faisant appeler Nashoba - et moi, moi qui restait plus fier, moi qui me faisait appeler Rubus Tectus étions de retour. Nous étions en vue de la place du martel même si nous n'étions pas encore sur place.
Quelques jours auparavant, nous avions décidé d'aller examiner la place en espérant faire avancer les choses. Peut être collecterons nous juste un peu plus de mousse si on ne trouve rien de mieux, peut être essayerons nous de purifier un peu l'une des créatures si elles sont encore là, ou, et ce serait le mieux qu'on puisse espérer, peut être trouverons nous un accès vers les sous sol de la place du martel. Rubus n'étais pas encore sur de ce qu'il allait faire, il savait juste qu'ils avaient décidé de repasser à l'action et avait décidé d'accompagner ses amis sans penser à se renseigner suffisamment.
Il fut convenu que le plus discret du groupe, Martel, irait en éclaireur voir si la situation avait changé sur la place. Pendant ce temps, Rubus et Nashoba se reposeraient du voyage qui les avaient bien épuisé après avoir échappé à différents Krynnan.
***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 6 Astawir 815 à 20h57
 
Le temps avait passé. Ils étaient rentrés au Kil’dé. Mais rien n’était terminé. Khan Thanal’ot et Kharib avaient recherché les secrets de la mousse. L’entreprise avait été longue et tortueuse. Mais elle avait abouti. Du moins, elle avait abouti à quelque chose. Et c’était nantis de connaissances nouvelles qu’ils repartaient vers la Place du Martel. L’expédition n’était pas finie. Elle ne faisait peut-être même que commencer. Ils étaient peu nombreux. Mais chacun d’eux avait foi en l’autre. C’était un avantage par rapport à leur première arrivée sur le site, lorsqu’ils ne se connaissaient même pas.

Ils étaient partis de nuit, lorsque seule la lune pouvait les voir. Et encore, s’agissant de Kharib du moins, seule une ombre invisible dans le noir s’avançait, calmement mais de manière décidée, hors du Kil’dé. Il était ainsi parvenu dans le quartier abandonné. Là-bas la nuit était plus noire, la pénombre plus sombre, la lune davantage blafarde. Là-bas, il était condamné à ne pas être chassé pour subsister. Il prêtait alors attention à toutes les ombres semblables, afin d’éviter toute surprise.

Mais il savait tout cela, ayant pris l’habitude au cours de sorties nocturnes d’émanciper quelques Krynänns de leur enveloppe syfarienne. Et, en l’espèce, encore une fois, un voleur avait pensé à se mettre en travers de son chemin. Il avait certes aperçu d’autres Krynänns durant son voyage au coeur du quartier abandonné, mais aucun n’avait cru bon de se tenir précisément entre lui et la Place du Martel. Même avec des ratés dans ses tirs, le Krynänn apparut surpris de ce qu’il lui arrivait. Et il n’était plus là pour contredire cette version de l’histoire…

Khan et Rubus Tectus ayant rejoint le Kildéen, il fut décidé qu’il se rendrait jusqu’aux abords de la Place du Martel afin de voir si quelque chose avait changé durant leur absence. Les Pest’hilents étaient-ils toujours là ? La brume envahissait-elle toujours la place ? L’ambiance de désolation était-elle toujours présente ? Plus loin dans ses pensées : Klem les attendait-il là ?



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 6 Astawir 815 à 23h35
 


Ainsi il avait de nouveau quitté Kil’dé. Il avait de nouveau quitté les membres de sa famille ainsi qu’Eileen qui avait encore une fois tenté de le retenir. Comment leur avouer à tous son état sans risquer de les mettre en danger ? Même dans son Kil natal il avait du mal à se détacher de l’image des Lanyshtas du Kil’dara qui continuaient de le hanter.

Des mois étaient donc passés depuis leur première visite au sein de la place du Martel et rien n’indiquait que tout ce passerait mieux, seulement au mois aujourd’hui ils savaient ce qu’ils cherchaient et disposaient de capacités leur permettant de progresser davantage. Il y avait d’abord l’évolution constante de leur état de Lanyshtas mais surtout autre chose de bien plus puissant qui résidait dans leur entreprise mutuel, leur travail commun. Seuls ils n’avaient aucune chance, unis, ils pouvaient espérer davantage.

*** ***


Khan marchaient donc dans la nuit avec ses camarades. Il retouchait constamment la cellule d’énergie qu’il avait créée, l’incorporant à son arme puis la retirant et ne semblant pas satisfait de l’association. Comme lors de son précédent passage, les lieux n’étaient pas sûr et à plusieurs reprises Thanal’ot utilisa la Noxomancie pour faire reculer les gêneurs.
C’est sur le terrain qu’il pouvait voir clairement ses progrès en sorcellerie. Pour la Noxamancie il était assez compliqué de trouver des cibles vivantes pour tester sa progression à l’intérieur des Sharss. Au moins ici il pourrait laisser libre cours à la destruction et tester en conditions réels ses nouveaux prototypes.

Ce n’est qu’une fois proche de la place du Martel que Khan s’adossa au mur d’une habitation. Sa cape sentait le brûlé et sa peau témoignait de quelques éraflures. Il ne souffrait guère de ce qu’il avait subi dans le feu de l’action ce qui prouvait au moins que l’anneau à pierre rouge présent sur son index fonctionnait à merveille. Il faisait toujours noir et c’est tout naturellement qu’il laissa Kharib partir en éclaireur.

Lentement il prépara des compresses et de l’alcool qu’il appliqua simplement sur les différentes plaies. Il en tendit une à Rubus qui soufflait aussi à côté de lui.


Tiens, appliques ça.
Nous pourrons sans doute utiliser votre ancien campement une fois vers la place du Martel.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Julung 9 Astawir 815 à 22h20
 
Il approcha de la Place du Martel. Parvenu aux abords, les réponses à ses questions tombaient les unes après les autres. Klem n'était pas là. Il ne répondait plus aux messages, ce qui ne présageait rien de bon, d'autant pléus que les derniers messages télépathiques échangés indiquaient que tout n'allait pas pour le mieux de son côté. A quoi les lanyshstas de la troisième vague devaient-ils désormais s'attendre? Le commis de la défense était finalement aussi celui qui en avait réuni certains d'entre eux et qui les avait rendus attentif à l'existence d'un danger mortel pour eux, en-dehors des autorités krolannes de certains Scharrs.

Par contre, une créature hideuse semblable à celles déjà rencontrées précédemment sur la place attendait déjà dans la rue menant à ladite place. Il ne restait toutefois que très peu de brume. Ce dernier point était sans doute révélateur de l'état de "sommeil" dans lequel était plongée le Pest'hilent. S'il avait eu la chance de pouvoir en abattre un lors de la précédente expédition, tout ne fut pas facile et il se remémora sans peine les coups reçus au préalable et l'effet dévastateur du poison enduré. Certes, ils étaient mieux préparés, moralement, physiquement et mieux équipés. Il importait de se méfier encore de ces monstres quand bien même une certaine confiance était de mise.

L'élément central demeurait la brume. Le fait qu'il n'y en avait que très peu indiquait-il que la génératrice de celle-ci était en fin de vie ou bien simplement qu'elle avait ralenti, économisant ses forces pour repartir à plein régime lorsque la situation le lui demanderait.

Tout ceci fut rapporté à ses deux compagnons restés en arrière dans un premier temps.

Notant la passivité de la créature la plus proche, dissimulé par tous les moyens qu'il avait à sa disposition, tant ses dons naturels que son équipement et ses connaissances de korthomancie, il s'avança en prenant soin de rester encore hors de la brume de manière à entrer dans une maison pour tenter d'y découvrir un souterrain ainsi qu'il l'expliqua par télépathie à Rubus et Khan.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Vayang 10 Astawir 815 à 13h28
 
*** Que Martel ait découvert ou non un sous terrain ne changeais rien. Rubus était d'avis de commencer par tuer le pest'hilent. En effet il y a 2 possibilités :
soit on le contourne en essayant d'être discret mais alors il suffit que l'un des 3 ne le soit pas - et Rubus ne s'attendait pas à l'être - et les adversaires potentiel seraient de toute façon au courant.
Soit on le tue, on garanti ainsi que notre arrivée n'est pas discrète, mais au moins si on doit s'échapper rapidement d'un éventuel sous terrain on n'a pas un adversaire dans notre dos à éviter.

Rubus exposa télépathiquement sa théorie à ses camarades, puis sans attendre leur réponse lança son nouveau sort d'aura de puissance sur Nashoba. Au moins si ils décident de passer à l'attaque ils seront prêt. En attendant le retour de Kharib, Rubus s'assit afin d'être suffisamment en forme pour relancer le sort lorsque la décision serait prise. ***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Sukra 11 Astawir 815 à 11h25
 
Finalement, Rubus fut convaincu qu'une attaque frontale de la créature sise près de l'entrée de la place ne serait pas la bonne idée. Pour en être tout-à-fait convaincu, il fallu toutefois qu'il vienne se rendre compte par lui-même de la possibilité, même pour lui, de passer à côté de la bestiole sans la faire réagir.

Désormais, ils étaient deux à rechercher un souterrain dans la maison...



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Dhiwara 12 Astawir 815 à 20h54
 
La recherche du souterrain fut marquée par une découverte qui en disait suffisamment sur les intentions de l’ennemi des lanyshstas. La maison avait été choisie un peu au hasard. Elle n’était guère centrée par rapport à la Place du Martel. Mais elle était cependant pourvue d’un accès au sous-sol donnant sur le réseau d’anciens canaux. L’ennui, c’est que quelqu0’un s’était employé à provoquer un éboulement obstruant complètement le passage et condamnant l’accès des souterrains par cette entrée. Le point positif qui apparaissait clairement était que l’ennemi craignait de les voir accéder aux souterrains parcourant la Place du Martel. Naturellement, ceux qui voyaient davantage le côté négatif de cet éboulement manifestement organisé rétorqueraient que s’il y avait eu l’obstruction d’une entrée, probablement toutes les entrées seraient condamnées de la sorte, à l’exception d’une seule, permettant à leur ennemi son propre accès au sous-sol de la place.

Certes, visiter toutes les maisons était à la fois chronophage et sans doute risqué. En effet, seul des amateurs d’architecture prendraient le temps d’effectuer un tel inventaire de la place et qui pouvait imaginer que les lanyshstas pourraient se déplacer tranquillement de maison en maison sans provoquer le réveil des créatures et surtout de Samalthia.

Au fait, Samalthia. Etait-elle toujours là ? Kharib prit le temps de communiquer ces informations à ces compagnons d’expédition. Rubus étant avec lui, il lui montra les éléments. Khan apprit cela par le biais de la télépathie.

Il faudrait pouvoir localiser l’emplacement de l’entrée avant de tenter une action localiser sur la maison concernée. Cela épargnerait le danger de la découverte de chaque maisonnée. L’ennui, c’était que toutes les habitations de la place étaient susceptibles d’abriter l’entrée demeurée libre de tout amas de gravats. Elle serait peut-être gardée, par un être de chair et de mécanique ou par un système automatique, mais peut-être l’ennemi supposerait-il cette entrée suffisamment complexe à trouver pour ne pas s’être donné cette peine.

A l’écoute des idées des autres membres du groupe, le Lecteur proposa de monter sur les toits afin de voir si ce changement d’angle de vue permettait de déduire de l’emplacement de l’entrée libre. Par ailleurs, ce point de vue pourrait tout aussi bien permettre de voir arriver quelqu’un, ou quelque chose, se rendre dans les souterrains pour effectuer un réglage ou une vérification sur la machine qui s’y trouvait. Cela permettrait à la fois de localiser l’entrée et d’en savoir plus sur l’ennemi.

Qu’en penseraient ses deux compagnons ?



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Luang 13 Astawir 815 à 08h49
 
Alors que ses compagnons inspectaient une maison bien précise, Khan progressait au sein de la place. Tout semblait étrangement éteint. Le nombre de monstres n’avaient jamais été aussi important et un réveil à n’importe quel moment les mettrait dans un sacré pétrin.

Arme à la main et les sens aux aguets, Khan avança donc furtivement jusqu’au centre de la place. Il cherchait des yeux Samalthia, cherchait à voir ce qui avait changé depuis la dernière fois. Fouiller les habitations était une bonne idée pour laquelle le lanyshta finirait par contribuer mais pour le moment il voulait analyser la fontaine.

La dernière fois il n’avait pas eu le temps de le faire car tout avait dégénéré à une vitesse incroyable.

Bonne nouvelle cependant, Kharib et Rubus avaient trouvé une entrée. La mauvaise c’est qu’elle était condamnée. Plusieurs pensées arrivèrent, Khan qui continuait d’avancer lentement et d’observer prit le temps de donner son avis :


Pensée :
Je conseille de ne pas utiliser nos pouvoir Lanyshtas, ni de faire trop de bruits. Le pacifisme des monstres n’est peut être que temporaire, ne tentons pas ce qui pourrait se retourner contre nous.

J'ai deux propositions :

Il y a une chance pour que l’entrée du souterrain encore ouverte, si elle existe, soit dans une des maisons qui entourent la fontaine. C’est autour de cette fontaine que tout ce joue et sauf si nous sommes sur un réseau souterrain important, l’entrée ne devrait pas être loin.

Nous pouvons fouiller au moins ces maisons, il doit y en avoir cinq ou six.

Ou alors nous pouvons aussi chercher à observer un regroupement de monstre, un système de sécurité, un endroit ou de la brume serait épaisse ou les nuées d’insectes des Pest'hilents seraient visibles. Trouver une sorte de protection pour trouver l’entrée.

Je vais voir si Samalthia est toujours au sein de la place et jeter un œil à la fontaine, je vous rejoins ensuite.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Luang 13 Astawir 815 à 09h29
 
Pensée :
Tient puisque tu parle de regarder la fontaine, je te rappelle que j'avais cru détecter un piège sur la fontaine la dernière fois. Méfie toi quand même donc. Le piège nous donnait envie d'aller chercher quelque chose dedans, et nous donnait l'impression que ça nous rendrait plus puissant. Peut être vaudrait il mieux attaquer la fontaine à distance ?

répondit instantanément Rubus en apprenant que Nashoba voulait examiner la fontaine.


Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Luang 13 Astawir 815 à 21h01
 
Le Lecteur prit place pour sa part sur le toit d'un bâtiment, placé de manière à voir facilement le centre de la place ainsi que les rues qui y menaient. Il parvint à y grimper facilement. Sans doute les caisses qu'il avait avisées et superposées habilement et silencieusement avaient démontré toute leur utilité dans cette entreprise.

De là, il voyait toute la scène. Il pourrait ainsi intervenir en cas de difficulté au sol, du moins l'espérait-il. Il proposa dès lors le plan d'action suivant:


Pensée :
Oui, il y aurait une certaine logique pour que l'entrée du souterrain encore ouverte soit située à proximité de la fontaine. Je vous propose d'aller fouiller les maisons de la place dans le but de découvrir cette entrée. Je garde pour ma part un oeil sur ce qu'il se passe sur l'entier de la place de façon à pouvoir vous informer. De là, je peux aussi tenter d'apercevoir ce dont Nashoba parle: endroit où la brume serait plus épaisse ou aviser quelque chose sortant de l'ordinaire qui pourrait faire penser à la présence de l'entrée à cet emplacement.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Matal 14 Astawir 815 à 10h48
 
*** Rubus était en train de chercher l'entrée dans une des maison proche de la fontaine, pendant que Nashoba regardait la fontaine elle même et Martel était sur les toits. Quelque chose lui paraissait mauvais dans leur façon de procéder. D'un coup il sut quoi et émis une pensée : ***

Pensée :
Excusez moi, mais pour l'instant on a pris le temps que de réfléchir à l'option "trouver l'entrée et entrer". Mais cette option n'est peut être pas la bonne. Si nos adversaires ont été assez intelligent pour limiter le nombre d'entrée à une, ce n'est pas pour la laisser sans surveillance. Au mieux donc si on la trouve on sera accueilli et nous sommes loin d'être invincible.

De là, plusieurs options :
soit on reste borné et on cherche l'entrée praticable pour entrer par là, avec toutes les complications par la suite
soit on cherche à déblayer une issue, mais à priori ça prendra du temps et ça ne sera pas discret. Nos adversaires pourront donc prendre les mesures pour nous en empêcher.
Mais il reste aussi mon option favorite : on quitte la place, on entre dans les égouts à partir d'un quartier abandonné voir de kil dé si on ne trouve pas d'issue dans le quartier, et on se dirige par les sous sols vers la place du martel. Nos adversaire peuvent avoir éboulé tous les accès de la place, mais pas tous les accès des égoûts, ça aurais fait trop de travail, ça se serait vu et en plus ça aurais gêné leurs déplacements si ils décident d'aller ailleurs qu'à la place du martel.

Qu'en pensez vous ?



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Matal 14 Astawir 815 à 19h41
 
Alors qu'il s'était mis à observer les environs à la recherche de quelque chose de particulier et qu'il surveillait avec attention les alentours, il reçut une pensée qui avait déjà reçu ses réponses. Il prit cependant la peine de les réitérer:

Pensée :
Il a déjà été évoqué que peut-être la seule entrée sera gardée par quelqu'un, quelque chose ou un dispositif quelconque. C'est pour cela qu'il n'a jamais été dit qu'il fallait passer l'entrée tout seul, juste vérifier si un éboulement avait été provoqué ou si quelque chose de particulier laissait penser que la maison était la bonne. On poursuivra ensuite.

Les tunnels creusés sous la Place du Martel ne communiquent pas avec les égoûts. Leur but était différent.

Vous pouvez par contre visiter à deux. Je couvre depuis le toit du mieux que je le puis tout en cherchant par moi-même.





UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Matal 14 Astawir 815 à 22h37
 
Le centre de la place était plus que bien gardé et il n’y avait plus aucune trace d Samalthia. La fontaine n’était plus très loin. Il prit bien note des premières remarques de Rubus la concernant et ce fit devancer par Kharib pour répondre à la deuxième. Il attendit un semblant de calme télépathique pour poursuivre.

Pensée :
La place est en sommeil par rapport à la dernière fois. Lors de notre premier passage on s’attendait à nous voir arriver, nous foncions tout droit dans un piège.

Maintenant, celui qui tire les ficelles ne s’attends peut être pas à nous voir revenir si tôt.

Samalthia est absente, tout est endormi, c’est peut être notre chance de trouver une entrée qui sera, espérons-le, moins gardée que si nous avions eu à la chercher la dernière fois.

J'ai remarqué une maison dont l'entrée est encadrée par deux Pest'hilents au sud ouest de la fontaine, c'est peut être une piste...

Tâchons d'être rapide, notre temps est peut être compté.


Ses pas s’arrêtèrent donc devant le semblant de fontaine et il commença à chercher quelque chose d’inhabituel, quelque chose qui aurait échappé à son regard la première fois.




Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Matal 14 Astawir 815 à 23h03
 
***
Suite à cette conversation télépathique, Rubus rejoint Nashoba et fouille avec lui. Il n'a pas l'impression de suivre la bonne option mais il n'en voit pas d'autres.
***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Narrateur
 
Le Merakih 15 Astawir 815 à 22h26
 
Au bout de quelques minutes, les fouilles et recherches ont enfin un résultat.
Certes, ce résultat allait peut être entrainer un enchainement désastreux, mais cela nos protagonistes ne s'en doutaient pas encore...

Kharib observa bien, du haut du toit, que la brume - moins présente - avait néanmoins des fluctuations non naturelles.
Elle semblait se rassembler, de minute en minute, autour de ses deux compagnons.
Elle réagissait - certes doucement - à leur présence !

Rubus Tectus finit de son côté par repérer une maison "différente".
Moins de poussière sur un mur, comme un semblant... d'ordre.
Il n'y pénètre pas encore, mais il en est sur, cette maison là est la bonne.
Il aperçoit, vers le fond et dans un coin à côté de débris, un escalier semblant vermoulu...

Khan Thanal'ot lui, observe la fontaine.
L'observe longtemps.
Il est... captivé.
Immobile.
Tétanisé.

Peu à peu, son rythme cardiaque baisse.
Sa respiration se fait lente.
Il est en train de... mourir ?!

Le temps semble s'être suspendu pour lui, mais ses compagnons se rendent compte que quelque chose cloche.
Quelque chose de grave.
Le souci est "comment y remédier sans attirer à eux l'attention des monstres alentours" ?

 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Merakih 15 Astawir 815 à 23h52
 
***
Rubus venait d'arriver près de Nashoba, s'apprêtait à attendre ses ordres pour chercher quelque chose... attendait... Bon hé, il va me demander quelque chose ?!?
C'est ainsi qu'il se rendit compte que ça n'allait pas. ça n'avais pas mis si longtemps que ça, mais ces quelques instant pouvaient faire la différence entre la vie et la mort.
Rubus commença d'abord à se remémorer ce qu'il se souvenait du piège lorsque lui même l'avait perçu la dernière fois.
Il avait eu l'impression que la fontaine renfermait un pouvoir important qu'il désirait. à priori l'effet était lié au regard car dès qu'il avait détourné la tête il n'était plus influencé. Rubus avait pensé à l'époque que ça le ferait avancer vers la source pour le piéger mais visiblement il n'en était rien.
Bon ces points étant établis, commençons dans l'ordre :
1) on range les armes, pour ce que je vais faire mieux vaut y aller du plat de la main.
2) on assomme Nashoba. ça devrait lui troubler le regard donc diminuer le pouvoir de la fontaine sur lui. Ce qui est bien c'est qu'immobile comme il est difficile de rater la nuque, par contre faut réussir à doser sa force.
3) on évite de le toucher directement plus longtemps que nécessaire au cas où ça se transmette. Donc pour le déplacer on l'entoure avec ma corde, on fait un nœud coulant au bout et on tire sur le bout de corde qui dépasse du nœud. En espérant que ma force suffise à déplacer Nashoba.
4) on évalue la situation en fonction du résultat et on ajustera ce que l'on fait en fonction.

Rubus n'avait cependant pas remarqué la brume qui s'accumulait pendant ce temps et ne se préoccupait pas des pest'hilent immobiles. Instinctivement il tirait Nashoba vers la maison pour lui montrer sa découverte dès que celui ci se réveillera.
***



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Khan Thanal'ot
Assistant au Transfert d’Idée
Kil'dara  
Le Julung 16 Astawir 815 à 21h12
 
Rubus l’avait pourtant prévenu, il lui avait dit de se méfier de la fontaine. Mais comment pouvait-il imaginer que tout ce passerait aussi vite ? Qu’il serait aussi impuissant ? Khan ne remarqua rien, le temps même s’arrêta pour lui.

Il sentit une étrange sensation, une vision calme et apaisante. Il se perdit dans ses pensées, se remémora ses années avec ses parents, avec Erza puis son départ, le voyage, l’arrivée au Kil’dara. Tout était très net et en même temps rassurant.

Sa connexion avec la réalité était coupée.

Khan écouta ensuite Erza lui parler de son prototype, de plus en plus lentement. Il continua ainsi jusqu’à sa transformation en mutant, aux évènements tragiques qui suivirent. Dans sa tête tout était maintenant très mou, mais rien ne l’alarma, c’était comme si cette lenteur avait toujours eu sa place comme si elle était justifiée.

Proche de la fontaine ses respirations étaient très espacées.

Puis couché dans le jardin de son domaine au Kil’dé, il contempla sa compagne se pencher sur lui avec un sourire, frôler sa mâchoire de ses doigts délicats. Il la sentit l’enlacer, sentit sa lente respiration dans son cou ainsi qu’un mot. Un mot qui avait ici tout son sens.


Dors…

Une ultime et faible respiration…
… Jusqu’à l’intervention de Rubus.





Bats-toi pour ce en quoi tu crois, même si cela veut dire que tu dois combattre seul.
 
Rubus Tectus
Travailleur
Kil'dé  
Le Vayang 17 Astawir 815 à 16h58
 
***
Rubus et Nashoba se retrouvaient donc suffisamment loin de la fontaine pour que Nashoba ne la voie plus. Ils se trouvaient à coté de la "bonnes maison", en vue de l'escalier vermoulu. Rubus était inquiet dans un premier temps, parce que soit la fontaine avaient encore un effet soit d'avoir assommé Nashoba avait été trop efficace mais il ne bougeais pas... quand d'un coup, Rubus entendit ce dernier reprendre sa respiration comme après une apnée.

Rubus décida que ça devait être bon et délia Nashoba qui garderais sans doute des traces encore quelques heures sur ses bras montrant qu'il avait été lié, et attendit son réveil.
Rubus ne faisait pas attention à Martel donc sera sans doute légèrement surpris si ce dernier les a rejoint pendant qu'il s'occupait de Nashoba.

Lorsque Nashoba reviendra complétement à lui, Rubus lui montrera la maison et lui demandera :
***


Tu vois, cette maison semble plus ordonnée. Je suis persuadé que c'est la bonne. Cependant la question est de savoir si on descend cet escalier vermoulu ou si on fait autre chose.
Bon remarque je peux peut être te laisser un peu plus de temps pour émerger, tu viens de faire comme une apnée à tomber dans le piège bien que je te prévienne qu'il y en a un.



Un ce n'est pas bien, deux c'est dangereux, trois ça suffit pas... mais presque.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 17 Astawir 815 à 19h35
 
Le Lecteur tenta, durant son observation de la réaction de la brume, réaction qu’il communiqua à ses compagnons, de quantifier cette dernière, afin d’évaluer la durée que prendrait la brume pour se constituer autour des deux lanyshstas avec une densité aussi importante que celle qu’avait la brume rencontrée lors de la première expédition à la Place du Martel.

Il vit aussi que quelque chose se passait du côté de Khan Thanal’ot. Et Rubus intervint rapidement à l’aide d’une corde pour tirer l’ancien kildarien du mauvais pas dans lequel il s’était fourré. Et pourtant, Rubus l’avait prévenu de ne pas s’attarder sur la fontaine elle-même, un piège ayant déjà été décelé sur celle-ci depuis longtemps. Désormais, Rubus avait pris les choses en mains et paraissait en mesure de pouvoir sauver Khan de la fontaine.

Dans l’immédiat, Kharib prit le parti de poursuivre son observation de la brume qui pouvait constituer le second pas de l’enchaînement désastreux qui pouvait se produire. A son sens, il fallait que les lanyshstas quittent la brume suffisamment tôt pour empêcher un rassemblement trop important de celle-ci autour d’eux. C’est la raison pour laquelle il ne voulait pas perdre son point d’observation. Il fallait qu’il puisse avertir ses compagnons si la densité devenait inquiétante.

Dans le même temps, la brume était inexistante dans les maisons. Il importait donc à Rubus de pouvoir entraîner Nashoba dans la maison qu’il avait avisée afin de se mettre à l’abri de la brume et permettre à Nashoba de récupérer.

Au terme de la réflexion, il fit la pesée d’intérêt : s’il jugeait opportun, par rapport au rassemblement de la brume, de se rendre sur place pour aider Rubus à porter Khan vers la maison, il le ferait. Si l’avancée de Rubus par rapport au rassemblement de la brume autour d’eux le permettait, il resterait sur place.



UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.
 
Kharib
Lecteur
Kil'dé  
Le Vayang 17 Astawir 815 à 22h18
 
Il était temps d'agir.
Vite.
Et bien.

Le délai serait court.
Ses deux compagnons étaient en grand danger.
Une pensée fusa à l'adresse des deux lanyshstas sur la place:


Pensée :
Dépêchez-vous ! Réfugiez-vous là où il n'y a pas de brume! Celle-ci vous enveloppe petit à petit et les créatures commencent à s'agiter... Nous chercherons la maison plus tard. D'après mes observations, il ne reste que quelques minutes avant qu'ils ne s'éveillent de leur torpeur suite à l'accumulation de la brume autour de vous !


Puis, décidé à aller aider Nashoba au cas où celui-ci serait encore chancelant, il descendit rapidement et lestement du toit. Il parcourut ensuite la place rapidement quoique discrètement et en demeurant attentif à l'environnement pour rejoindre Rubus et Khan.


UN, cela va. Deux, bonjour les dégâts.

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