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Les Coulisses du Choc
Pendant ce temps à...
 
Mizar
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Merakih 24 Agur 816 à 00h39
 
***
Une Expérience de Pensée.
Quelle idée!

Quand on sait qu'en réalité le type est installé dans une chambre.
Actuellement même, dans un lit.

Alors qu'il s'apprête à explorer des mondes inconnus, affrontés des créatures innommables, des peurs déchirantes et peut être se perdre plus loin encore.

Il y avait de quoi s'interroger.


Une chambre de bonne dans le Kil'Sin.

Les premiers instants avaient été intenses, mais il sentait bien que rien ne s'était encore réellement passé.
Un déclic s'était produit dans la pensée, annonçant le départ.
Comme une bouée trop lourde qu'on sent imperceptiblement en train de s'éloigner et de s'enfoncer sous la surface.

Un voyage dans les profondeurs.
Au bout, il n'y aura plus d'eau.
Juste le noir total.

Les autres avaient-ils compris?


Les autres d'ailleurs...que faisaient-ils en cet instant?
***



***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Merakih 24 Agur 816 à 17h52
 
Le voyage sans voyager. Tel a été le dilemme que le Doc' a dû résoudre pour créer le Brise-Rêve...
Oh certes, il donnerait des explications fournies sur tout un tas de choses quant au fonctionnement du vaisseau imaginaire, mais Helhar'sen taira le principe du Brise-Rêve, à savoir qu'il n'est pas tant un vaisseau qu'une sorte de catalyseur permettant aux lanyshtas de modeler leur environnement pour en faire ce qu'ils veulent, consciemment ou pas. C'est le fait qu'ils croient qu'ils se déplacent qui rend possible le-dit déplacement...

Idem pour les tentacules, il ne leur dira pas tout. Au millier du bouquet qui jaillit du bas du Brise-Rêve, un certain nombre de ces appendices est spécifiquement dédié aux "interactions" avec les passagers lanyshtas... Pour leur propre sécurité évidemment, hein!

L'idée de la gélule - du spore du Brise-Rêve en réalité - s'est imposée car une fois greffée dans les projections psychiques des lanyshtas, elle permettrait de faire d'une pierre deux coups. Et même cinq en fait...
- clef pour entrer et sortir du vaisseau,
- lien psychique pour que les lanyshtas puissent matérialiser ce qu'ils veulent dans l'habitacle,
- système de localisation pour retrouver les lanyshtas dont l'esprit s'éloignerait trop du Brise-Rêve au cours du voyage,
- accès direct aux passagers comme source d'énergie psychique,
- et même extrême recours en cas de nécessité d'éjection... il suffirait à Helhar'sen d'activer le mode d'urgence du spore pour que le Brise-Rêve le projette à sa destination préprogrammée accompagné de son hôte. Un retour direct vers le cercle de Jonction si un des passagers pète un plomb. Même l'Aveugle, commanditaire du dispositif, a demandé à ne pas en connaître le fonctionnement...


***
De nombreux croquis sont étalés sur le bureau du Doc', dans son petit laboratoire au sous-sol de la cellule médicale. Il lui a fallu des heures pour créer les concepts essentiels du moyen de transport commandé par Mizar, et encore des heures pour imaginer des dizaines et des dizaines de variantes des tentacules outils. Le kildarien est installé confortablement au fond de son fauteuil, les yeux fermés. Les mains croisés sur son ventre, la respiration calme, on aurait pu croire qu'il dort si l'atmosphère autour de lui n'était pas envahie par une brume verdâtre et que son corps n'était pas parcouru par de petits éclairs noirs, manifestations secondaires des pouvoirs que le lanyshta est en train de mettre à l'oeuvre...
***





(Agur 816)
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Julung 25 Agur 816 à 12h56
 
*** A l'Appart-telier, Estaminets. ***


Mise à part la porte verrouillée à double tour et la multitude de sachets éparpillés sur la table centrale, l'Appart-telier n'est pas si différent d'à l'accoutumée.
J'étais assis dans mon fauteuil, pipe au bec, les narines encore marquées par la poudre aspirée une dizaine de minutes plus tôt.
J'étais détendu.
Après tout, ce voyage au delà des Entrelacs ne pourrait pas être plus nocif que celui organisé dans l'esprit de Figgis... Pas vrai?

Les univers que j'avais crées prenaient pour socle le Temps.
Le Temps qui s'écoule, qui nous presse. Car au final, qu'étaient les Entrelacs si ce n'est une dimension où le Temps était tout autre?
Ainsi, chaque univers imaginé correspondait à un paradigme différent. Enfin, dans chaque univers, se trouvaient une multitudes de mondes aux codes variés. J'avais décidé de débuter par un monde de poissons. Ceux là même qu'il était rare de trouver -pour les comestibles du moins- dans la nature syfarienne.

Ensuite, viendrait le moment de jouer mon rôle.
Le Bateleur.
Fouteur de merde aurait été plus adapté. Car oui, j'étais bien décidé à pousser chacun des protagonistes dans leur derniers retranchements.



- Thème d'Elyas -
 
Harvain
Gens de foyer
Kil'dé  
Le Julung 25 Agur 816 à 21h24
 
*** Au Locus Solus ***


J'avais longuement réfléchi au bien-fondé de participer à cette expérience étrange, improbable, presque ésotérique. Un réflexe étrange, outrecuidant dirai-je même, m'avait fait prendre part à cette chose de l'esprit. Humf ! Ce n'est certes pas une activité recommandée dans le guide des loisirs pour gentilshommes que j'avais épluché pendant mes années d'apprentissage.

Je ne savais pas combien de temps cela prendrait et par mesure de sécurité je ne pouvais rester dans un endroit où je n'étais pas absolument sûr de l'entourage. Le seul lieu qui offrait cette protection nécessaire ainsi qu'un cadre agréable doublé d'un niveau de service ultime, c'était mon ancienne école hôtelière : le Locus Solus.

Je franchissais les lourdes grilles extérieures qui marquaient la frontière entre le monde extérieur et celui du domaine. Très vite, je me retrouvais encadré par les argousins qui contrôlaient mon identité. Ah les procédures... Je continuais mon chemin, remontant le sentier de petits graviers à l'ombre des chênes centenaires sous un soleil de plomb. Je réfléchissais à mille et une choses : renouveler la carte des boissons de l'Hermine de Cristal, changer les pièges à loups dans le jardin du manoir d'Ascara, faire la révision de mon équipement, passer une couche de cirage sur le parquet et une sur les boiseries, lustrer les cuivres... Que d'occupations ! Et malgré ça, je trouve le moyen de m'aventurer dans une drôlerie imaginaire... Je suis incorrigible.

Je me présente à l'accueil du bâtiment d'administration. Ma visite n'était pas prévue et au Locus, on n'aime pas les imprévus. L'intendant hausse un sourcil et me toise de haut. Agacé, je lui présente ma montre gousset pour qu'il comprenne. Il se raidit et me laisse passer. Quand nous sommes diplômés de l'école, une poignée d'étudiants reçoivent une montre gousset comme symbole d'un accomplissement particulier ou d'une maîtrise rare. Elles servent également de passe-partout et parfois même, de reconnaissance de dettes se chiffrant en dizaines de milliers de pierres.

Je déteste m'en servir.

Je demande à ce que je ne sois dérangé sous aucun prétexte. Par qui que ce soit. Chose incongrue et rarissime ici car la philosophie même de l'établissement est que nous sommes toujours au service de quelqu'un. A tout moment de la journée, qu'il neige, qu'il pleuve, qu'il vente ou que ce soit la fin du monde.

Je gravis le petit escalier en colimaçon pour atteindre l'étage des enseignants. En temps que vacataire dans plusieurs modules d'enseignement, je dispose d'un petit bureau personnel lorsque j'enseigne ici.

*** ***


Je pose mes affaires et me prépare une tasse de thé. Une fois la théière prête, je verse avec précaution deux gouttes d'un petit flacon et le range dans un tiroir de la commode. Sans un mot, je m’assois et sirote ma tasse. Quelques minutes passent et je commence à sentir les effets de la valériane. Mon esprit se vide progressivement, je desserre mon nœud de cravate et confort suprême, défait un bouton du col de la chemise. Je ferme les yeux et me fige sur le fauteuil.

Allez, en route.



 
Natisha Bel-Ami
Paria
Kil'sin  
Le Luang 29 Agur 816 à 18h24
 
*** Pour sa part, Natisha avait choisi de trouver refuge là où elle l'avait toujours fait, c'est à dire chez son riche papa.

Elle ne se trouvait pas malheureuse. Plus tôt, elle avait pris un bain chaud, et aussi du temps pour finaliser sa dernière manucure. Comme elle s'était plainte de douleurs cervicales (c'est ce qui arrive quand on transporte des marchandises la nuit dans les égouts), Edgar avait fait mandé une masseuse personnelle qui avait fourni une compagnie agréable pour le début de soirée.

Natisha s'était rappelée l'existence de ce groupe de pensées un peu plus tard, alors qu'elle se trouvait dans son hamam, à température ambiante pour l'occasion (cadeau d'anniversaire de ses treize ans.) Tranquillement allongée en robe légère dans les vapeurs mentholées, elle n'avait pas trouvé difficile de laisser aller ses pensées, si naturellement inclinées à la diversification et à la grandiloquence.

Elle découvrait néanmoins avec intérêt que cet exercice qu'elle avait d'abord pris pour une plaisanterie agréable, un moyen de faire évoluer ses capacités de télépathie à peu de frais pour se mettre à niveau, comportait peut-être plus de profondeur qu'à première vue. Elle imaginait facilement à quel point il serait aisé de se perdre dans cette apnée onirique. C'était une pensée captivante. ***


 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Matal 30 Agur 816 à 11h12
 
*** A l'Appart-telier, Estaminets. ***


Les différents protagonistes avaient fait leur apparition.
Chacun y allait de son petit effet cosmétique : de la sobriété pour les uns, de l’exotique pour d’autres. Si les Entrelacs avaient un avantage, c’était qu’ils permettaient à peu près n’importe quelle folie concernant la projection que l’on souhaitait afficher de sa propre personne.
A moitié immergé dans le fil, je saisis le petit carnet posé sur la table de chevet à côté de mon fauteuil. J’avais entrepris d’y répertorier, sous leur petits surnoms maison, les différents lanyshtas rencontrés jusqu’ici. J’avais certes accepter de me lancer dans ce voyage, mais pas avec n’importe qui. Ça non.

Le premier était bien connu. Le Doc’, dit Helhar’sen, kil’darien. Un brin parano, juste ce qu’il faut. Pragmatique dans l’action et toujours prêt pour de nouvelles expériences. Le Doc’ était en quelque sorte mon Ancre à moi. A bien y réfléchir, peut-être y gagnerais-je à rencontrer plus de kil’dariens. Outre leur fâcheuse tendance à vouloir capturer/disséquer/carboniser/découper le premier lanyshta venu, le concept d’Outre-Science s’attachait à repousser les limites du connu.

Le second remontait déjà à plus loin, beaucoup plus loin. L’Aveugle. Il ne s’était pas directement présenté sous ce pseudonyme ci. Kil’sinite. Il avait été l’un des premiers à s’opposer franchement à la Verte Mécanique pour finalement s’évanouir subitement. Truffé de plomb lui aussi ? Pas sûr. Quoiqu’il en soit, il était réapparu quelques semaines plus tôt, dégueulant sa sagesse de cabaret option fumette sur les Entrelacs. Je n’avais pas eu encore le temps d’estimer ses capacités psychiques. Cette expérience en serait probablement l’occasion. Architecte hein ? Mes commanditaires préférés.

Venaient ensuite les surprises.

La troisième tout d’abord, unique femelle ayant pris part au voyage. Elle avait croisé mon chemin deux semaines plus tôt aux Dés d’Argents, totalement par hasard. J’ignorais d’ailleurs qu’il s’agissait d’une Éveillée, bien que mes sens m’aient poussé à croire le contraire. Kil’sinite évidemment, travaillant dans les Dessous pour cette grognasse de Merika. Une pouffiasse en apparence, sûre d’elle. Peut-être un peu trop d’ailleurs. Le monde des Esprits diffère de la Réalité en bien des points, peut-être s’en rendrait-elle compte plus vite que prévu. Pour ma part, Pile et Face, mes deux choses Vertes à moi, étaient désormais là pour me le rappeler.

Enfin, le quatrième protagoniste… le plus mystérieux d’entre nous. Mise à part quelques interventions sur les Entrelacs, je n’avais à priori jamais pu le croiser. Oh bien entendu, je m’étais renseigné à son sujet. Un certain Harvain, Kil’déen, physiquement proche de la petite Thaïs et de l’esprit clos qu’était celui de la dénommée Oromonde. J’avais passé plusieurs mois à garder un œil sur eux, aiguisant mes capacités de détection. Ils avaient été mes cobayes, trop intrigants pour ne pas être observés. L’occasion m’était donné de le côtoyer directement.
Chic-chic-chic !

Je refermai mon carnet puis expirait profondément.
Les deux visions verdâtres dormaient sur le lit. A supposer que des hallucinations puissent dormir, évidemment…
Il était temps d’y retourner complètement. Je fermai alors les yeux.



- Thème d'Elyas -
 
Mizar
Comitaire actif
Kil'sin  
Le Matal 13 Saptawarar 816 à 21h07
 
***
Une seconde.
Une éternité.
Quelle différence?

C'est la première lecture.
Les acteurs se réunissent autour d'une table.
Tous effacent leurs extravagance un instant pour laisser place au texte.
Cet instant là avait une saveur toujours très particulière, un avant goût de promesse.
Chacun veut être attentif aux pépites qui vont se révéler par leur simple prononciation.
De l'encre aux vocalises.

Au théâtre d'abyme aussi, ce rituel existait.
L'absence de texte avait incité les troupes à innover.
L'auteur lui-même devait faire la première lecture. Entière, de la première à la dernière réplique.
Ce qui l'obligeait en somme à improviser sa propre création, à être le premier à l'incarner.
L'énergie déployée en cet instant avait une importance pour toute la suite des préparations.



Cet exercice là, Mizar l'avait affectionné tout particulièrement.
Il en gardait des souvenirs très savoureux, l'enthousiasme se mêlant à l'extase créatrice.
Impressionner tous ces beaux visages lui procurait autant de plaisir que l'applaudissement d'une salle.
C'était le début et la fin, la source qui capturait les acteurs et leur fournissait cette petite dose de magie.
Cette magie si étrange que cultive les gens de spectacle.
Comme une douce folie, avide de conquête.
Imitatrice de tous les atours de la raison.
Buvez la, que le jeu commence!

Hum

Cela ne lui avait jamais paru une épreuve.
Il faut dire, qu'il était un peu l'inventeur de cette mode.
Le plus difficile était de trouver l'idée. Et par là, cela impliquait de trouver et de se mettre d'accord.
Avec soi-même.
Une idée n'est qu'un point dans l'infini. Il faut s'approcher, ou étendre l'espace. La relier, la découper.
Peut être tout à la fois, car sa forme primale vous hante jusqu'à vous satisfaire.
A force de la sculpter, cela pouvait laisser l'impression de l'abimer.
Il fallait insister, trouver la moelle.
La suite n'était qu'une formalité.
Il suffisait de dérouler.



Continuer de penser ne coûtait rien.
Allongé dans son lit, l'Aveugle, alias Montclaire ès Maître en scène, s'était mis bien à l'aise.
Dans cette somnolence bienheureuse, il y avait des paysages, des créatures.
Et ces quatre individus, des inconnus télépathes qui lui offraient un visage.
L'histoire se préparait et déjà les psychés s'agitaient.
Un coin de sa bouche souriait délicieusement.
Quoiqu'il arriva, il en tirait secrètement plaisir.
Celui de voir, les yeux fermés.
Voir de nouveau.

***



***
Dans l'Entrelac, vous reconnaîtrez son empreinte entre toutes. La sensation de passer la main sur une peau rêche. Un léger amusement qui ne sera pas le votre. Une grande lueur puis...l'image: une pupille brûlée.

L'Aveugle
***
 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Dhiwara 2 Otalir 816 à 17h35
 
*** A l'Appart-telier, Estaminets.

L'Explosion.
Le Choc.

Il fut ressentit jusque dans son corps. Plus qu'un tressaillement. Une véritable onde de choc.
Les Entrelacs n'étaient pas sans conséquences sur le corps physique.
Elyas l'ignorait encore, plongé dans la restructuration de ses pensées. Ses paupières tremblaient. Ses doigts s'agitaient. Sa Farce, comme il l'appelait avec humour, envahissait petit à petit son petit chez-lui.

Une forte empreinte lanyshta émanait désormais du lieu.
Le krolanne disparaissait. ***



- Thème d'Elyas -
 
Natisha Bel-Ami
Paria
Kil'sin  
Le Luang 3 Otalir 816 à 10h18
 
Quelque part dans un autre monde, le corps inconscient de Natisha se mit soudainement à bouger.
Convulsions, bave, yeux retournés, tout y était pour effrayer les jeunes enfants.
Mais il n'y avait personne pour assister à cet inquiétant spectacle.
Un corps-araignée épileptique et imprévisible…


 
Elyas
Passeurs de temps,
Arlequin

Kil'sin  
Le Dhiwara 9 Otalir 816 à 13h27
 
*** A l'Appart-telier, Estaminets.
Ou peut-être ailleurs...

Il n'y avait plus d'Elyas dans la pièce.
Son essence s'était éteinte non sans provoquer l'excitation soudaine de Un, planqué dans sa boîte de plomb.
Si un lanyshta aurait tenté de le localiser, peut-être se serait-il heurté au Néant.
Quelque chose d'autre l'avait remplacé. Le corps restait le même mais l'Esprit, lui, avait changé.
Y aurait-il un retour à la normale?
Y aurait-il des séquelles?
Tout ceci n'était peut-être qu'un mauvais rêve après tout...ou bien un fabuleux songe pétris de potentialités? ***



- Thème d'Elyas -
 
Helhar'sen
Gestionnaire du Kil,
Le Doc

Kil'dara  
Le Merakih 14 Dasawar 816 à 22h52
 
***
Le corps du Doc, enfoncé dans son fauteuil, se nimbe d'étincelles verdâtres tandis la magie émane de son être. Il tressaute un bref instant comme pris d'une crise d'épilepsie, son visage crispé douloureusement, puis s'écroule en retrouvant son état inerte.

Après quelques secondes, Helhar'sen se redresse d'un bond, jetant des regards affolés autour de lui avec le souffle court, comme s'il ne reconnaissait pas les lieux. Ses yeux tombent sur les croquis tracés de sa main, étalés sur le bureau.
Il les regarde un bref instant et semble reprendre sa contenance.
Sans plus s'attarder, il sort de la pièce d'un pas décidé, un sourire aux lèvres.
***





(Agur 816)

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