|
2ème rêve de Lee BerT égarement de la conscience |
|
Le Luang 25 Saptawarar 817 à 20h04 |
***
Ce jour là n'étais pas comme d'habitude. Je m'étais préparé un coin tranquille chez moi, j'avais bien mangé en ne sachant pas combien de temps j'allais rester dans le rêve. Je ferme la porte de chez moi à clef, et je m'installe. C'est loin d'être super confortable, mon chez moi étant encore plus ordinaire qu'une bicoque mais au moins je ne devrais pas être dérangé.
Je fais l'effort de dormir, en me concentrant sur ce que j'ai vu dans mon rêve précédent : le bâtiment des bâtisseur, le texte qui indiquait "unité de recherche et développegent" et tout autre détail qui me reviens.
Petit à petit je m'enfonce dans le rêve et mes pensées se connectent naturellement aux entrelacs comme prévu (quoi que j'ignore que le rêve s'est produit sur les entrelacs). Mais au dernier moment, une pensée parasite vient perturber l'endroit des entrelacs où je me retrouve :
"Oh, c'est vrai. Rhôz aurait aussi aimé voir les bâtisseurs".
Je sombre dans l'inconscience et rapidement je reprend conscience tout en sachant que c'est un rêve. Mais là point de bâtiment bâtisseur, je vois juste une petit lucarne qui m'éclaire faiblement alors que je suis allongé sur un sol dur et le reste est encore flou même si ma vision s'éclaircie petit à petit.
Mais où suis-je ? prononçais-je à voix haute alors que je ne reconnais pas l'endroit.
*** |
Thème actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=DoOVnYOeCnM |
|
|
Le Matal 5 Dasawar 817 à 18h05 |
***
5 minutes se passent dans cette obscurité, je suis confus et ne bouge pas. J'ai l'impression de ne pas être à ma place, je m'agite dans mon sommeil, soudain je me cogne....
.
.
.
.
Trou noir.
.
.
Lorsque je reviens à moi, je suis devant mon objectif initial : Je reconnais les lieux, je suis allongé dans l'herbe à proximité du bâtiment où il est marqué Sonnez ici, entqée contqGlée. J'ignore ce qui s'est passé après ma disparition, je suis conscient de rêver ce coup ci, et à la fois ça m'a l'air plus réel qu'un rêve ordinaire. Rêve ou réalité ? Je pense qu'il suffirais que je me pince pour me réveiller, mais j'évite d'essayer : je ne veux pas me réveiller pour l'instant.
Je me redresse, je sonne, j'attends...
Les secondes s’égrainent et mon impatience me fait sentir chaque seconde qui passent comme si elles duraient 10 fois plus longtemps.
*** |
Thème actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=DoOVnYOeCnM |
|
|
Le Merakih 6 Dasawar 817 à 22h07 |
Tandis que l'impatience commence à gagner l'explorateur onirique, il sent le rêve s'éloigner et ses pensées commencer à s'ancrer à nouveau dans les strates éveillées de sa conscience!
Il doit demeurer apaisé, serein, s'il ne veut pas que ses nerfs l'éloignent de son objectif...
Alors qu'il se reprend, une rafale de vent lui gifle le visage, l'obligeant à fermer les yeux un instant. Bizarre, on dirait qu'un orage se prépare.
Lorsqu'il ouvre à nouveau les yeux, il constate que la porte hermétique ne l'est plus tant que ça : le battant coulissant laisse un jour de deux ou trois centimètres... A l'intérieur, il n'y a aucun bruit. Et il ne distingue pas grand chose du hall où il était préalablement entré, plongé dans la pénombre.
Etrange... Lee aurait pourtant cru que ZS-10 serait fidèle à son poste pour contrôler toute visite...
|
|
|
|
Le Merakih 6 Dasawar 817 à 22h25 |
***
Une once d'inquiétude ne peut s'empêcher de s'emparer de moi, mais je m’efforce de la faire taire. Il y a sans doute des tas de raisons possible à l'absence de ZS-10. Inutile d'attendre plus longtemps, je glisse mes doigts dans l'ouverture et essaye d'ouvrir en plus grand la porte hermétique. Il faut que je découvre ce qui se passe ou s'est passé ici.
Dès que j'ai réussi à entrer, j'observe les environ.
*** |
Thème actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=DoOVnYOeCnM |
|
|
Le Julung 7 Dasawar 817 à 22h45 |
Le jeune lanyshta doit peser de tout son poids pour forcer sur le mécanisme articulant la porte coulissante, mais elle finit par bouger un peu. Centimètres après centimètres, l'ouverture s'élargit jusqu'à être assez large pour lui laisser l'espace de se faufiler à l'intérieur.
Il y règne une forte odeur, qui imprègne sa gorge d'un étrange mélange de goût de brûlé et d'ozone.
L’entrebâillement laisse également passer un rayon de lumière qui écarte un peu les ténèbres, juste assez pour distinguer le golem.
ZS-10 gît à terre dans une marre d'huile, ses membres mécaniques arrachés, éparpillés dans le hall, ne laissant que les premières articulations attachées à la sphère constituant son tronc. Des traces de brûlure entourent de larges perforations dans le golem, qui révèlent ses composants de silice et de métal.
Au bout de l'entrée du bâtiment, il y avait une lourde porte blindée. Le battant de droite est froissé, comme une simple feuille de papier, laissant une ouverture suffisamment large pour que deux krolannes passent de front, au-delà de laquelle Lee devine une autre pièce, elle aussi dans la pénombre.
Quand il s'approche du robot démembré, l'odeur de brûlé se fait plus forte.
A en juger par la légère fumée qui s'échappe de l'épave de ZS-10, ce qui lui est arrivé ne date pas de bien longtemps...
|
|
|
|
Le Julung 7 Dasawar 817 à 23h18 |
***
Dommage, ici je ne peux pas appeler à l'aide. D'un autre côté, même quand j'appelle à l'aide sur les entrelacs personne ne réponds à temps.
Ce qui a fait ça est peut être encore là, probablement même. Est ce que l'objectif est la destruction pure et simple de ce lieu ? ou la destruction ou récupération de données se trouvant dans ce lieu ?
Je me fait aussi discret que possible, ça tombe bien je suis un peu entraîné dans le domaine, et je me pose la question d'où peuvent se trouver les données utile. C'était un centre de recherche, il y a forcément des notes sur les dites recherche. Logiquement elles sont - ou du moins étaient il y a peu - rangées quelque part. Je me déplace dans le bâtiment à la recherche de tout endroit qui puisse être un rangement pour des recherche. Mais plus que faire attention à ça, je fais encore plus attention à rester dissimulé par rapport à la créature qui a saccagé les lieux et qui est probablement encore là, pas loin, à chercher à remplir son objectif quel qu'il soit.
Je cherche les issues à cette entrée :
bien sur il y a la porte extérieure par laquelle je suis entré.
Il y a aussi la lourde porte blindée, qui certes peut être le lieu de rangement de pas mal de données mais aussi le lieu où la chose qui a fait les dégâts est parti. Y a t il d'autres portes ? Si non je prend mon courage à 2 mains et passe la porte blindée, mais si oui, je vais peut être examiner rapidement une autre salle.
Inconsciemment et du fait que je suis sur les entrelacs même si je ne sais pas que j'y suis, un léger malaise contenu s'échappe de moi vers le cercle d'alerte.
*** |
Thème actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=DoOVnYOeCnM |
|
|
Le Luang 11 Dasawar 817 à 22h52 |
Derrière la porte blindée froissée comme une simple feuille de papier, la pièce n'est éclairée que par de petites diodes bleutées encastrées dans le plafond. Il y a bien de plus gros plafonniers mais ils sont éteints, ou hors-service.
La pièce est toute en longueur avec une autre porte défoncée à son extrémité, chaque mur bordé par des établis sur lesquels sont étalées diverses pièces de métal, des flacons de plusieurs solutions liquides, et d'étranges instruments et outils. Vu les pièces de métal sphéroïdes et les articulations métalliques, il pourrait s'agir d'un atelier de fabrication de golems du même type que ZS-10...
Tandis que le lanyshta avance précautionneusement et observant l'étalage de technologie, il ne peut réprimer un hoquet de terreur et un sursaut quand il sent une main lui enlacer la cheville. Son geste de recul lui permet de se défaire de la poigne, pas très ferme par ailleurs.
Son regard se pose alors sur un être dath'ogalien, de la même espèce que Krel'Ets, mais ce Bâtisseur-ci a une fourrure beaucoup plus claire que celui qui a accueilli Lee a sa dernière visite onirique. La créature étendue a terre a plat ventre semble à bout de force, son corps est lacéré, une large entaille dans son dos dévoilant sa colonne vertébrale brisée.
La main que l'être tend vers Lee est tremblante, il relève la tête pour lui jeter un regard suppliant, mais quand sa bouche s'ouvre pour parler seul un filet de liquide noir et visqueux s'en écoule. L'odeur viciée qui prend le visiteur aux narines n'est pas sans rappeler celle de la Matière Noire...
Après quelques instants, la tête du Bâtisseur retombe et il rend son dernier souffle.
C'est à ce moment là que Lee perçoit des bruits provenant de la porte à l'opposé de l'atelier, dont l'ouverture laisse passer une lueur orange tremblotante. On dirait bien une conversation, mais elle est trop basse ou trop loin pour qu'il puisse en comprendre la teneur.
Il se pourrait bien que les auteurs des faits soient toujours là!
A moins qu'il ne s'agisse de survivants?
|
|
|
|
Le Merakih 20 Dasawar 817 à 20h07 |
***
J'ai confiance en ma discrétion, je n'hésite pas 2 fois avant de me diriger vers cette porte en faisant le moins de bruit possible.
J'ai aussi confiance dans mes capacités de course pour fuir si malgré ma discrétion j'étais repéré.
Dans le pire des cas, j'ai aussi confiance dans mes capacités à me débattre si jamais quelque chose m'attrapait, étant voleur, j'ai souvent eu ce cas qui se présentais.
En revanche, je n'ai aucune confiance en mes capacités de combattant et je n'envisage pas une seule seconde de me battre si jamais l'ennemi était encore présent. Et si je trouve des personnes mortellement blessé là encore je ne serais capable de rien, je ne sais pas soigner. Même si dans un rêve on est capable de beaucoup de choses, si on ne peut se représenter faire quelque chose on ne peut pas rêver de la faire.
Je m'approche donc discrètement, très discrètement, de la porte entrebaillée. Je n'entre pas dans la pièce, et une fois à proximité j'essaye d'écouter ce qui se passe dans la pièce. Si ça m'a l'air assez sur j'envisagerais de jeter un coup d’œil dans la pièce mais pour l'instant je ne l'envisage pas sérieusement. Regarder ce qui se passe me fait peur, et je suis d'un naturel prudent.
*** |
Thème actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=DoOVnYOeCnM |
|
|
Le Dhiwara 7 Jangur 818 à 14h25 |
Le pièce dans laquelle Lee pénètre est un véritable capharnaüm. Ce qui était vraisemblablement une salle d'archive semble avoir été traversée par un ouragan : les étagères de livres sont renversées, des machines -dont d'autre golems comme ZS-10 mais aussi d'autres que le lanyshtas ne peut identifier- sont réduites à l'état de carcasses, et une dizaine de dathogaliens morts gisent au milieu des débris.
La lumière orangée aperçue par le visiteur provient des flammes qui s'échappent de certaines carcasses de machines, et jette sur la scène un air lugubre.
Au fond de la pièce, une silhouette se dresse, tournant le dos au lanyshta. Lee a beau plisser les yeux, il n'arrive pas à distinguer de qui ou de quoi il pourrait s'agir, comme si son cerveau refusait de voir. La forme est de haute stature, bipède, et semble drapée de fumée noire.
Adossé au mur, face à elle, il y a Krel'Ets.
Si le Bâtisseur a vu entrer le lanyshta, il n'en montre aucun signe, gardant son regard vissé vers la sombre silhouette. Tout dans son attitude exprime la peur et la haine.
A présent, Lee peut entendre ce qui se dit.
Nous n'avions pas le choix... vous ne nous avez pas laissé le choix! dit le scientifique d'une voix tremblante.
On a toujours le choix. Chacun de nous a toujours la possibilité de choisir. répond la créature d'une voix qui semble être fait d'une multitude d'autres voix. A quoi donc t'attendais-tu quand les tiens ont déchainé le feu céleste sur nous? Pensais-tu que nous vous laisserions tenter de nous exterminer sans réagir?
Krel'Ets fronce les sourcils.
Ce que vous avez fait est une ignominie, un hérésie à l'encontre de tout ce que nos peuples défendaient comme valeurs! Quel choix avions-nous??
Le rire qui s'échappe alors de la créature glace le sang de Lee.
Autrefois, reprend-elle, quand nos peuples n'étaient qu'un, seul le savoir guidait nos pas. Tu as peur de ce que tu ne comprends pas, de ce que tu ne maîtrises pas. C'est bien pour cela que nous avons fait sécession : toi et les tiens avez cessé de porter nos vraies valeurs, vous avez refusé le progrès, rejeté votre avenir...
Notre avenir? Ca? C'était la fin même de notre civilisation que vous avez signé, comment aurais-je pu accepter cet acte monstrueux? Comment aucun d'entre nous aurait pu l'accepter?
Ta compagne l'a bien fait, elle. Elle fait partie de nous, et ma voix est aussi la sienne aujourd'hui.
Le babines du Bâtisseur se retroussent alors que la peur fait place à la colère.
Comment oses-tu? Sye'nia n'aurait jamais cautionné ces crimes!
Bien au contraire... En se joignant à ce que tu nommes hérésie, elle a accédé à un nouveau stade de conscience. L'individu n'existe plus en nous. Nous t'aimons comme elle t'aimais, mais nous devons aussi nous défendre.
Nous ne sommes plus qu'un, et rien de ce que toi ou les tiens tenterez ne pourra nous arrêter...
Monstres! rugit Krel-Ets.
Le datho'galien se jette sur la silhouette d'ombre, mais des tentacules de fumée sombre jaillissent pour saisir ses membres et le clouer au mur.
L'heure est venue de te dire adieu. Toi et les tiens devez disparaître, vous appartiendrez au passé tandis que nous serons l'avenir.
Une dernière parole peut-être?
La production des I.S.T.S. est déjà en marche, vous pouvez me tuer mais il est trop tard pour les arrêter. lance Krel'Ets dans une dernière bravade. Aucun de vous pouvoirs ne pourra les repousser, c'est peut-être notre fin, mais c'est aussi la vôtre!
La créature d'ombre lève un bras muni de griffe, prête à frapper.
***
La tragédie qui se déroule sous les yeux de Lee ne semble pas pouvoir être arrêtée. Aucun des golems n'a pu s'interposer avec succès.
Mais après tout, il s'agit d'un rêve, non? S'il est le rêveur, pourquoi Lee ne pourrait-il pas tenter d'y dicter ses règles?
Peut-être parce que ce rêve semble trop réel pour ne pas avoir déjà eu lieu, comme s'il voyait des évènements inéluctables. Quelles pourraient être les conséquences s'il tentait d'intervenir? s'il échouait? s'il réussissait?
*** |
|
|
|
Le Dhiwara 7 Jangur 818 à 21h48 |
***
C'est un rêve, mais je sens que ça s'est déjà produit. Mais si il est vrai que ça s'est déjà produit, je ressent aussi que ma présence est une uchrnonie : la première fois ça s'est passé sans moi. Cela dit qui sait combien de fois la scène s'est reproduite avec ma présence. Je ressent que je suis dans un passé lointain mais aussi dans mon présent. Je suis là et je peux influer sur les événements.
Cependant je ne peux pas intervenir directement, il me faut manipuler subtilement les fils du destins sans quoi la trame entière risquerais de me rejeter pour rester ce qu'elle était la première fois.
Je sais que je dois faire quelque chose que je n'ai jamais fait, pour lequel je ne sais pas à quel point j'ai une affinité, pour lequel il n'y a pour ainsi dire quasiment aucune explications sur les entrelacs juste le fait que c'est faisable....
Avant d'essayer quoi que ce soit je me calme, je respire doucement, je ralenti mon rythme de pensée. Comme il s'agit de mon rêve, ralentir mon rythme de pensée c'est ralentir le temps qui passe ce qui me permet de gagner un peu de temps pour me préparer à ce que je vais faire.
Ce que je vais faire : il me faut être très subtil, je veux projeter ma conscience dans l'entité aux multiples personnalité pour faire remonter celle de la compagne de Krel'Ets. Pas forcément suffisamment pour empêcher le coup, même pas suffisamment pour empêcher que le coup soit mortel, mais juste assez pour que le coup soit une mort lente que l'entité ne voudra pas voir jusqu'au bout. Ce qui me laissera la possibilité de discuter avec Krel'Ets une dernière fois.
Pourquoi je veux discuter avec Krel'Ets ? J'ai visité les entrelacs de ma génération de lanyshsta de long en large et il me semble comprendre que les ISTS sont les obadias. Les paroles que j'ai surprises me laissent penser que si l'ennemi n'est pas capable d'arrêter les ISTS, en revanche c'est quand même possible. Je dois apprendre à les arrêter. Ce qui me donne confiance dans le fait de réussir, c'est que le monde n'a pas été détruit par les obadias. Pas encore. Mais les lanyshstas de la seconde vague menacent de réactiver les obadias et il faudra savoir les ré-arrêter d'ici là.
Une autre de mes intuitions : si il m'est possible de visiter le passé en rêve, et de comprendre le langage "verbatim poétique", ce n'est pas un hasard. Je suis capable de voir le passé parce qu'il y a des liens magiques à double sens entre le passé et le présent. Peut être que je peux inciter Krel'Ets a chercher à projeter sa conscience à travers d'un tel lien pour qu'il "ressuscite" dans l'un des lanyshsta du présent ou du moins qu'il envoie ses connaissances dans un tel lanyshsta. Je ne serais même pas surpris que je sois ce lanyshsta dans lequel il a envoyé une partie de ses connaissances et que ça soit la raison pour laquelle je connais le langage et que j'ai ces visions du passé. Mais si c'est le cas, je n'ai pas encore retrouvé toutes mes connaissances du passé et il faut que j'aide Krel'Ets a envoyer d'avantage de ses connaissances dans le présent.
Mais pour l'instant je suis de plus en plus calme, le temps me parais s'engluer comme si tous les mouvements étaient entravés parce qu'on se déplace dans un liquide, je me suis caché, et j'essaye de ressentir la magie du monde notamment les liens entre le passé et le présent et les liens qui me permettraient de manipuler l'être multiple.
*** |
Thème actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=DoOVnYOeCnM |
|
|
Le Matal 9 Jangur 818 à 22h03 |
La stratégie tentée par le jeune lanyshta pourrait bien porter ses fruits, du moins la première phase.
Le calme fait effectivement partie des clefs permettant de maîtriser l'environnement onirico-télépathique, tout comme il l'est lors des opérations d'infiltrations spirituelles. Si les similitudes ne s'arrêtent pas là, il y a fort à parier que les risques soient tout aussi élevés...
Quoi qu'il en soit, il semble à Lee que sa tentative de ralentir l'écoulement du temps onirique fonctionne car la scène se fige peu à peu sous ses yeux, lui donnant le temps pour déployer ses perceptions extrasensorielles.
Il parvient peu à peu à ressentir la flux magiques imprégnant la scène, mais rien qui lui permette de différencier le passé du présent : tout parait comme s'il se trouvait dans une bulle de pensées tout à fait classique, à l'exception du fait qu'il ne puisse identifier le lanysta qui en est à l'origine...
Au fur et à mesure qu'il étend ses perceptions vers la créature, un ineffable sentiment de déjà-vu s'empare de lui, comme s'il l'avait déjà rencontrée.
Cependant, nul doute qu'il s'en rappellerait si tel était le cas, non? Un machin comme ça, ça ne s'oublie pas, si?
Qui dit manipulation, dit au préalable infiltration dans l'esprit de la cible et, vu la cible en question, Lee BerT se demande s'il n'aurait pas été de meilleure augure d'avoir eu au préalable un peu de pratique sur des sujets plus normaux.
|
|
|
|
Le Merakih 10 Jangur 818 à 19h29 |
***
Alors qu'une légère inquiétude monte en moi à l'idée d'infiltrer la créature, je comprend que cette inquiétude est totalement fondée. Infiltrer une telle créature sans au minimum avoir tenté l'expérience une fois ? Il faudrait être fou !
Mais ce n'est peut être pas ma seule solution...
Le but reste le même : faire remonter dans la créature l'esprit de la femme de Krel'Ets. Mais je ne connais même pas son nom, Krel'Ets pourrait sans doute y arriver juste en prononçant ce nom ! Finalement pourquoi infiltrer la créature, autant infiltrer directement Krel'Ets. D'ailleurs il s'agit même d'une infiltration très en surface, si jamais Krel'Ets est lanyshsta aussi - ce dont je ne suis pas sur mais qui reste possible - inutile de l'infiltrer : il suffit de communiquer par télépathie avec lui. Et je connais son nom, donc à priori je dois pouvoir communiquer avec lui... si c'en est un. Si ce n'en est pas un, je pourrais toujours tenter de l'infiltrer en surface pour faire une simili-conversation télépathique avec lui.
Je tente d'émettre une pensée vers Krel'Ets et vers lui seulement. Je maintiens mon calme pour toujours ralentir le temps, de sorte que la pensée puisse être analysée bien plus rapidement que les actions de la créature.
***
Pensée :Krel'Ets. Tu n'es pas seul ici, mais je ne peux empêcher la créature d'agir. Je suis la créature étrange que tu avais prise pour une création de Rakm'Ikrim. De ce que je crois, je viens de l'avenir... car il y a un avenir. Nous ne pouvons vaincre, mais nous pouvons jouer un mauvais tour à la créature. Je maintiens un écoulement du temps plus lent tant que je suis calme, si tu es bien un lanyshsta réponds moi et je t'explique le plan. |
Thème actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=DoOVnYOeCnM |
|
|
Le Sukra 13 Jangur 818 à 12h27 |
Seul le silence répond à Lee... Soit le Bâtisseur n'est pas lanyshta, soit son esprit est fermé.
Un phénomène étrange se produit alors : bien que la scène demeure figée -les flammes, Krel'Ets contre le mur et tout le reste- la créature se retourne. Sa tête pivote lentement, bientôt suivie par le reste du corps.
Le voyageur onirique découvre alors sa face, engoncée dans une brume sombre, semblant faite elle-même de ténèbres mouvantes si bien qu'il serait bien difficile de la décrire! Au milieu de ce non-visage, il devine des yeux, parfois un, parfois mille, qui surmontent une gueule allongée qui se forme et se déforme.
Indéniablement, la chose a perçu sa pensée et est parvenue à s'imposer à la stase du rêve!
La pensée, ou plutôt le choeur de pensées qui frappe alors l'esprit de Lee BerT le surprend, d'abord par sa puissance irrésistible, mais aussi parce qu'il perçoit sa propre saveur télépathique au milieu des voix qui s'adressent à lui.
Pensée :Voilà qui est bien étrange. Quelle forme bizarre... nous n'en avons jamais vu de telle.
Pourquoi voudrions-nous nous jouer un mauvais tour? Ne sommes nous pas tous une seule conscience désormais?
Impossible deviner si la créature s'adresse bien à lui ou si elle se parle à elle-même, mais la surprise ne paraît pas être feinte. |
|
|
|
Le Dhiwara 14 Jangur 818 à 20h45 |
***
Qu'est ce qui est le plus terrifiant ? être poursuivi par un monstre ? Ou avoir l'impression qu'on est une partie d'un monstre plus grand ? Je ressent un instant de terreur pure qui menace... non qui me réveille quelque secondes. Je m'efforce de respirer en me disant que c'était un cauchemar, qu'il était normal que je sois un peu dans chaque créature que j'invente dans mon esprit et je sens que je suis attiré par mon rêve. Je me dois de connaître la suite, c'est comme si une part de moi m'attirais dans le rêve, recherchais ma présence.
Je fini par me rendormir, calme bien qu'un peu secoué et... nous avons un cauchemar en Lee BerT ! Tout recommence !
Depuis le début, ou plutôt depuis que je suis devant la porte entre ouverte. Au début je refais strictement les mêmes actions :
je pousse la porte, réussi à l’entrebâiller assez pour passer, Je m'approche de SZ-10 et j'ai toujours l'odeur de brûlé qui vient me chatouiller les narines.
Un poil plus tard lorsque le dath'ogalien qui était mort dans mon rêve précédent est de nouveau à peine en vie et re- meure devant moi, le doute n'est plus permis, la scène se reproduit à l'identique. Je sais que dans peu de temps je serais capable d'analysé qu'il s'agit d'une bulle de pensée si je refais les mêmes actions... Je devance ce que j'ai fait par le passé en me calmant déjà avant même de voir la créature qui m'a fait peur et en essayant de faire une stase sur l'action.
Certes je suis inquiet du fait de ce qui s'est passé précédemment, mais je suis calme du fait que j'ai déjà prévu la suite. Vais-je réussir à staser la scène ? à quel point ? Tout en me calmant j'essaye d'envisager plusieurs possibilités d'actions pour essayer de choisir laquelle sera la meilleure, plusieurs possibilité me passant par l'esprit, aussi bien d'essayer de profiter de la stase pour traîner Krel'Ets dans une autre pièce avant que la créature ne s'en rende compte, ou tenter de plonger dans l'esprit de Krel'Ets pour essayer de trouver une solution entre autre à la fabrication des ISTS.
Le problème c'est que que je fasse l'un ou l'autre, une part de mon esprit appartenant à la créature je suis persuadé qu'elle se rendra compte de mon action et au mieux aura les mêmes informations que j'arriverais à avoir. Mais n'est il pas préférable que tous sachent comment arrêter les ISTS plutôt que personne ne soit capable de les arrêter ?
J'essaye cependant encore de réfléchir à d'autres actions en profitant de la stase du rêve. J'estime que si je me réveillais pour aller demander de l'aide à un autre lanyshsta, le rêve ne reprendrais pas forcément à l'identique et ce serait peut être trop tard pour sauver Krel'Ets. Ce que je ne veux pas.
*** |
Thème actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=DoOVnYOeCnM |
|
|
Le Dhiwara 21 Jangur 818 à 20h41 |
Le choix qui s'offre à Lee est loin d'être aisé.
S'il n'intervient pas, il n'aura pas plus d'information que lors de la première version de son rêve, qui paraît relativement inéluctable.
S'il intervient, il doit bien choisir comment car les conséquences pourraient être lourdes...
Une intrusion télépathique dans Krel'Ets? Rien n'est moins évident. En effet, du peu qu'il a pu glaner sur les Entrelacs à ce sujet, l'intrusion et la manipulation sont d'autant plus difficiles que l'esprit-cible est différent de celui du lanyshta intrusif. Manipuler un krolanne n'est déjà pas facile, et réputé dangereux... alors l'esprit d'un dath'ogalien? Ce serait un saut dans l'inconnu, dont Lee pourrait ne pas revenir indemne, si toutefois il en revenait.
Négocier avec la créatures télépathe? Cela pourrait s'avérer très informatif, cependant sa détermination parait inébranlable, et le fait qu'elle soit capable de communiquer par la pensée comme les lanyshtas suggère que dans le pire des cas elle pourrait utiliser ce don pour sortir du rêve comme Lee y est entré.
Mais les options qui s'offrent au voyageur onirique ne s'arrêtent pas là. Après tout, il est dans un rêve. Dans un rêve, seule l'imagination est la limite, non? En rêve, si on y croit suffisamment fort, n'est-on pas capable de prouesses irréalisables dans la réalité?
Reste à savoir quelle est la limite de l'imagination du lanyshta.
|
|
|
|
Le Dhiwara 11 Fambir 818 à 17h20 |
***
Finalement après un gros instant de réflexion - mais qu'est ce que le temps quand celui ci est en stase - je décide pour une option un peu risqué mais qu'il faut tenter. Je pense... à destination de moi même. Je sais que la créature possède une partie de moi et qu'elle entendra le message. Je ne suis pas dans le champs de vision de la créature, je ne la voie d'ailleurs pas moi même, mais je sais qu'elle est là. Mon but est de lui mettre le doute si la pensée viens d'elle même ou si elle viens de moi qui suit à la fois elle et pas elle.
***
Pensée :Plutôt que de tuer Krel'Ets, ne pouvons nous pas le contrôler ? Avec notre pouvoir il nous est possible de nous infiltrer dans son esprit pour récupérer les informations de comment arrêter les ISTS. C'est difficile mais pas impossible.
***
Si jamais c'est à moi de tenter de m'introduire dans l'esprit de Krel'Ets je tenterais. Après tout, suis-je si différents des Bâtisseurs ? Certes je suis à la base un krolanne, mais un krolanne qui parle le verbatim, et je suis peut être une sorte de résurrection d'un ancien bâtisseur. En attendant que la créature me réponde je maintiens la stase. Normalement elle s'extraira peut être de la stase du rêve pour me répondre mais envoyer des pensées ne prends pas beaucoup de temps et ce n'est même pas sur qu'elle s'extrait de la stase. Par ailleurs pendant le non-temps qui ne s'écoule pas, j'essaye de me remémorer tout ce que je sais sur les bâtisseurs et le verbatim poétique afin de me sentir aussi proche d'un dath'ogalien que possible. Je ne suis pas un dath'ogal ? Et bien j'essaye de me persuader que je suis un bâtisseur.
*** |
Thème actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=DoOVnYOeCnM |
|
|
Le Luang 26 Fambir 818 à 22h28 |
Changer de paradigme n'est pas chose aisée, mais Lee BerT est bien décidé à devenir un Bâtisseur, alors il y met tout ce qu'il a... En d'autres circonstances, la tentative d'adopter le paradigme d'une autre espèce aurait de grandes chances d'être vouée à l'échec, mais en se forçant à penser en verbatim, la langue de l'espèce cible pour façonner son esprit comme celui d'un Bâtisseur, la probabilité de réussite est décuplée.
Le rêve vacille légèrement tandis que le rêveur entame la transformation de sa projection psychique. Dans la réalité, la changement aurait été uniquement dans son esprit, mais au sein des Entrelacs c'est bien plus que cela.
Si jusqu'à maintenant le lanyshta avait sa propre apparence dans le rêve, désormais il a celle d'un Bâtisseur, ou du moins l'apparence qu'il pense être celle d'un Bâtisseur : couvert de poils, des membres élancés terminés par des doigts griffus, et une gueule lupine garnie de dents... Etrangement, ses vêtements semblent s'être adaptés à cette transformation.
Lee ne reçoit pas de réponse télépathique directe de la créature, néanmoins il sent au travers de la connexion qu'ils partagent que celle-ci s'agite intérieurement, comme si la multitude de voix qui la composent étaient en train de tenir un conciliabule sur la conduite à tenir.
Dans tous les cas, il faudra certainement relâcher la stase pour voir quelle décision la créature a prise...
|
|
|
|
Le Vayang 16 Marigar 818 à 17h03 |
***
J'attends un peu. Je n'ai pas de réponse, je maintien toujours la stase. J'attends encore un peu, mais finalement je fini par être persuadé que la créature n'a pas quitté la stase du rêve comme la première fois, et ne peut donc pour l'instant me répondre.
Je relâche donc la stase du rêve. Et je croise les doigt car je sais que si quelque chose se passe de travers je ne serais pas assez calme pour être capable de remettre la stase. Je me concentre sur ce que j'espère que la créature me laissera faire : plonger dans l'esprit de Krel'ets pour y récupérer des renseignements.
*** |
Thème actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=DoOVnYOeCnM |
|
|
|